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Nous nous sommes entretenus récemment avec Mary Jane Hinrichs, Vice-présidente sénior et Directrice mondiale du développement précoce d’Ipsen. Mary Jane pilote de bout en bout l’orientation stratégique et l’exécution des programmes à un stade précoce chez Ipsen, du candidat médicament aux premiers essais cliniques de preuve de concept chez l’homme. Dans cette interview, Mary Jane revient sur le rôle crucial que jouent les partenariats à un stade précoce dans le processus de développement pharmaceutique.  

Bonjour Mary-Jane. Pourriez-vous nous expliquer en quoi les partenariats à un stade précoce jouent un rôle essentiel dans le processus de développement pharmaceutique d’Ipsen ? 

Avec plaisir ! Les partenariats à un stade précoce font partie intégrante de l’avenir d’Ipsen. Ils permettent de faire la différence entre une simple idée et la mise au point de nouveaux médicaments pour les patients qui n’ont pas ou peu d’options de traitement. Il s’agit ici de construire un portefeuille solide de produits en R&D et de définir la trajectoire de nouvelles thérapies potentielles. Pour nous, les sociétés de biotechnologie et les centres universitaires ouvrent la voie en matière d’innovation scientifique, notamment dans les domaines où les besoins des patients sont le moins couverts. En combinant leurs capacités de recherche et leur expertise à la pointe de l’innovation et l’expérience en développement préclinique de notre équipe, nous pouvons accélérer la mise à disposition de nouveaux médicaments innovants pour les patients qui autrement se retrouveraient sans options de traitement. 

Cela implique de prendre certains risques. Comment cibler les bons traitements au cours des phases initiales de développement ? 

En effet, le risque zéro n’existe pas, mais nous ne prenons jamais de décisions à l’aveugle. Notre stratégie consiste à bâtir un portefeuille équilibré, qui se compose d’actifs de premier ordre dans des domaines éprouvés et d’actifs stratégiques innovants, soutenus par des données scientifiques solides. Notre processus de décision robuste, guidé par les données, nous permet de prendre des risques en toute connaissance de cause, en choisissant des molécules à fort potentiel, en équilibrant les risques de notre portefeuille et en travaillant avec les bons partenaires. Prendre les bonnes mesures et générer les bonnes données durant les phases précoces de développement peut changer la donne dans le cadre de programmes cliniques et garantir ainsi les meilleures chances de succès pour les patients. Ainsi, nous sommes convaincus d’avoir sélectionné les bonnes cibles, auprès des bonnes populations de patients, et sommes fiers d’avoir enregistré un taux d’attrition faible, à deux chiffres, dans nos programmes de développement précoce depuis 2021. En science, nous n’avons aucune garantie, mais ce que nous pouvons faire, c’est adopter une approche basée sur les données qui contribue à réduire autant que possible les risques.  

Le développement précoce est loin d’être un long fleuve tranquille. Comment faites-vous face aux imprévus lorsque vous développez de nouvelles thérapies ? 

La science est aussi synonyme d’échec, c’est le jeu. Mais il est important de se rappeler que même un résultat négatif a quelque chose à nous apprendre, à nous ainsi qu’aux chercheurs de demain, et nous rapproche un peu plus de la prochaine opportunité à saisir pour apporter un nouveau traitement aux patients. De la phase précoce du développement clinique à la mise sur le marché, il est primordial d’établir des bases solides avec la mise en œuvre d’un programme de développement précoce concret afin d’augmenter considérablement nos chances de réussite. Chez Ipsen, notre expérience et notre expertise nous guident chaque jour, nous permettant de nous tourner vers l’avenir et de nous préparer à relever les défis futurs pour élaborer et valider nos stratégies de développement précoce. En collaborant avec des experts d’envergure mondiale dans le domaine complexe des MAPK à un stade critique – phase d’optimisation des leads à un stade avancé – nous sommes en mesure de propulser ces composés à haut potentiel jusqu’aux premiers essais chez l’homme. Ici, il est question d’avoir la bonne expertise et d’anticiper les éventuels imprévus à venir. 

Échanger dès le début avec les autorités réglementaires est un choix plutôt judicieux. Pourquoi est-ce si important dans le processus de développement ? 

Tout à fait ! Engager un dialogue transparent avec les autorités réglementaires en amont nous permet de prévoir et de surmonter les obstacles qui surviennent souvent lors d’étapes ultérieures du développement de médicaments et qui peuvent retarder la mise à disposition de ces traitements potentiels auprès des patients. Comme je l’ai mentionné plus tôt, il est très important de se montrer proactif et de prévoir des difficultés éventuelles. Face à un contexte réglementaire exigeant, nous travaillons actuellement sur de nouvelles recommandations. Notre stratégie consiste à préparer de façon méticuleuse la Phase I afin de garantir une exécution rapide tout en évaluant avec précision les doses optimales. Nous avons mis tout en œuvre pour soumettre les demandes d’approbation le plus rapidement possible et programmé des consultations précoces avec les autorités réglementaires, une fois la phase d’augmentation des doses terminée. Nous n’avons de cesse de trouver le juste équilibre pour faire face aux complexités du processus de développement, construire des bases solides et proposer des solutions innovantes fondées sur une base de données probantes et ce, de manière rapide et efficace. 

Si vous deviez vous adresser à un potentiel partenaire à un stade précoce, que lui diriez-vous ? 

Je lui dirais qu’ensemble, nous pouvons accélérer la mise à disposition de thérapies innovantes pour les patients.  

Mary Jane Hinrichs

Dans le cadre de notre engagement à accélérer l’innovation, nous avons le plaisir d’annoncer que notre concours annuel « Golden Ticket» est désormais ouvert aux candidatures ! Grâce à notre partenariat avec BioLabs, nous sommes heureux d’offrir aux plus grands talents de la biotechnologie une chance de bénéficier gratuitement d’un espace de laboratoire au sein d’un incubateur, situé à l’Hôpital Hôtel-Dieu (AP-HP), au cœur de Paris, près de Notre-Dame.

Ipsen est sponsor fondateur de BioLabs – Hôtel-Dieu, une communauté d’entrepreneurs dans les sciences de la vie ayant pour objectif de produire la prochaine génération d’acteurs de l’innovation et de technologies qui permettront de sauver des vies. Votre participation au concours « Golden Ticket » ne vous engage pas vis-à-vis d’Ipsen et ne vous empêchera aucunement d’établir un partenariat/une collaboration ou de rechercher des financements auprès d’autres parties.

Qui peut participer ?

Nous avons la conviction qu’il est primordial de soutenir l’innovation dès les premières étapes de recherche et développement pour contribuer à mettre au point des thérapies innovantes qui amélioreront concrètement la vie des patients. Les beaux partenariats créent de belles opportunités. C’est pourquoi nous ouvrons ce concours à toutes les startups dans la biotechnologie qui œuvrent dans nos trois domaines de spécialisation en recherche et développement. Nous encourageons tout particulièrement les candidatures des acteurs qui travaillent sur :

Inscrivez-vous dès maintenant ! 

Visitez le site web de BioLabs ici pour soumettre votre candidature avant la date limite du 30 avril 2024.

Le concours du Golden Ticket est soumis à des conditions générales spécifiques disponibles sur le site web de BioLabs. En soumettant votre candidature au concours du Golden Ticket, vous confirmez que vous avez lu et accepté ces conditions générales.

Vous avez des questions ?

Si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur le concours, veuillez contacter l’un de nos ambassadeurs ci-dessous :

Catherine George Vice Présidente, Chair of REED Scientific Governance and Scientific Ambassador catherine.george@ipsen.comFlorence Dal Degan Senior Director, External Innovation Ipsen florence.dal.degan@ipsen.com

*Les dates précises seront confirmées avant la clôture des candidatures.

Madee Gooriah, Directrice senior des partenariats Globaux en Oncologie chez Ipsen, fait partie de l’équipe  chargée de développer la franchise Oncologie d’Ipsen à travers le mise en place de partenariats externes et ce, à tous les stades de développement. Mais dans un secteur aussi complexe, comment pouvons-nous identifier, évaluer et saisir des opportunités de partenariat ? Madee revient sur ce qu’elle considère être les clés d’une collaboration réussie, aussi bien pour Ipsen que pour nos partenaires et, in fine, les patients.  

  1. Une focalisation optimale  

Chez Ipsen, nous tirons parti de nos forces en adoptant une approche de recherche et le développement dite « petit r et grand D ». En alimentant notre portefeuille de produits exclusivement avec des partenariats d’innovation externe, nous pouvons concentrer tous nos efforts sur nos médicaments candidats à chaque étape de leur développement. Contrairement à de nombreuses autres entreprises pharmaceutiques de notre  taille, nous n’avons pas de portefeuille de produits R&D concurrent en interne. En d’autres termes, chaque partenariat est une priorité pour nous et que très rapidement « vos bébés deviennent nos bébés ». ces projets comme si c’était les nôtres.  

Nous focalisons également nos efforts là où nous pouvons avoir le plus grand impact. Au lieu de suivre les tendances, nous suivons la science – en nous concentrant sur des indications spécifiques et des populations de patients présentant des besoins médicaux non satisfaits. Les grands groupes pharmaceutiques laissent souvent pour compte ces populations de patients plus restreintes, mais notre taille, nos capacités mondiales et notre stratégie unique nous permettent de nous aventurer là où d’autres n’ont jamais osé le faire jusqu’ici et, par conséquent, d’apporter des thérapies innovantes aux patients qui disposent de peu voire d’aucun traitement existant. 

  1. Une confiance raisonnée 

Le développement de médicaments est une activité par nature risquée. Il est donc important que chaque partenariat repose sur une confiance mutuelle. Chez Ipsen, notre force réside non seulement dans notre capacité à prendre des risques en toute connaissance de cause, mais aussi dans la mise en œuvre d’une stratégie solide axée sur la science. Nous investissons dès les premières étapes du développement afin que chaque programme ait les meilleures chances de réussite, de la validation des cibles à la conception des essais cliniques en passant par la sélection des populations de patients et la demande d’approbation auprès des autorités réglementaires. Il y aura toujours des éléments  hors de notre contrôle, mais avec une approche réfléchie et efficace, nous sommes convaincus que nous serons capables de relever tous les défis qui se présenteront à nous et ainsi de développer denouveaux domaines thérapeutiques.  

  1. Un engagement sans précédent  

L’engagement est un véritable moteur pour Ipsen. Il transforme nos accords de partenariat en véritables expériences collaboratives, permettant d’accélérer le développement et d’apporter aux patients des traitements innovants qui changent leur vie. Grâce à notre taille et notre agilité, nos partenaires ont un accès direct à l’équipe de direction du Groupe, qui s’engage pleinement tout au long du cycle de vie de leur programme, dès les premières étapes d’évaluation. Pour chaque partenariat, Ipsen met également en place une équipe dédiée, triée sur le volet en fonction de ses compétences, de son expertise et de son expérience, afin que la valeur de chaque collaboration soit maximisée et l’accès des patients aux médicaments accéléré. 

C’est en priorisant des objectifs communs, en relevant les défis avec assurance et en respectant nos engagements que nous pourrons libérer ensemble le plein potentiel de l’innovation collaborative.  

Madee Gooriah

Bien que nous ayons atteint la parité homme/femme parmi les 170 principaux dirigeants de notre organisation en 2023, nous savons que notre travail en faveur de l’inclusion des femmes ne s’arrête pas là. Pour la Journée Internationale de la Femme 2024, nous avons invité quelques femmes d’Ipsen à partager les conseils qu’elles  donneraient à leur moi de début de carrière . Voici ce qu’elles ont dit.

Aurora Berra, Directrice Générale d’Iberia, Membre du Conseil mondial DE&I et Sponsor de la parité homme/femme :

“Sois toujours courageuse et sors de ta zone de confort.

Kimberly Baldwin, Vice-Présidente de Value & Access et Sponsor Executif d’Elevate North America

“Crois toujours en toi et continue à repousser les limites. Fais confiance à ton instinct et sache que tu as la force et la détermination nécessaires pour accomplir des choses remarquables. Tu peux y arriver !”

Shahrzad Amirani, Vice-Présidente, Responsable des nouveaux produits et des innovations et Sponsor DE&I Amérique du Nord

“Pour construire une carrière qui aura du sens, il est impératif que tu saches qui tu es et ce qui te motive dans la vie. Ensuite, il faut choisir un lieu de travail qui correspond à tes valeurs. Une fois que tu es dans le bon environnement, sois audacieuse, courageuse et résiliente.”

Audrey Schweitzer, GM Korea, Membre du Conseil mondial DE&I et Sponsor de la parité homme/femme.

“Entoure-toi de positivité. Passe autant de temps que possible avec des personnes qui te font te sentir bien dans ta peau, qui te font rire et qui te soutiennent. Célèbre la richesse de la diversité des points de vue, des origines et des expériences. N’aie pas peur de te mettre en avant – exprime-toi. Accepte les imperfections, tire les leçons des échecs et continue à aller de l’avant. Rappelle-toi que le progrès est souvent le fruit d’étapes imparfaites plutôt que d’attendre des étapes parfaites… Et surtout, libères-toi, sois audacieuse et découvre des territoires inexplorés !”

Robyn Busby, Vice-présidente, Global Asset Lead et Sponsor UK&I de la parité homme/femme

“Sois audacieuse, fais confiance à ton instinct et crois en tes capacités. Ne réfléchis pas trop et ne doute pas de ta valeur. Concentre-toi sur ce qui compte vraiment et n’oublie pas de faire une pause, de réfléchir et d’apprécier le voyage. Le succès ne consiste pas seulement à atteindre des objectifs, mais aussi à profiter des expériences et des leçons apprises en cours de route.

Tous les quatre ans, la Journée Internationale des Maladies Rares tombe sur le jour le plus rare de l’année, le 29 février. En raison des années bissextiles, ce jour est normalement célébré le 28 février, cependant cette année il peut être célébré le jour prévu. Alors que la communauté des Maladies Rares est reconnue et célébrée en février dans le monde entier, nous ne pouvons pas oublier que ces personnes atteintes d’une de ces maladies en font l’expérience tous les jours. La vie peut être difficile pour ceux qui en sont atteints, y compris pour ceux qui prennent soin d’eux.

Chez Ipsen, nous sommes solidaires avec ces personnes qui vivent avec une maladie rare et leurs aidants. Chaque personne est unique et c’est pour cela que nous avons adopté une approche unique. Cette année, Alexandra Heumber Perry, Directrice Générale de Rare Diseases International (RDI), nous a rejoints pour nous faire part de son point de vue et de ses réflexions sur les défis à relever dans l’environnement international des maladies rares.

Regardez notre ‘Chat Fireside’, discussion où Jan Siverski, Global Head of Public Affairs and Advocacy, souligne le rôle des associations de patients comme Rare Diseases International (RDI). Alexandra et Jan mettent l’accent sur comment nous pouvons travailler ensemble pour créer un changement positif au cours des quatre prochaines années, marquant la prochaine Journée Internationale des Maladies Rares qui tombera sur un 29 février, avec comme objectif d’améliorer la vie des personnes atteintes d’une maladie rare.

Cette année, les employés d’Ipsen du monde entier se sont également unis pour soutenir le thème “Rare is Many” d’EURORDIS afin de reconnaître les défis auxquels sont confrontés ceux qui vivent avec une maladie rare. Nos collègues ont partagé leurs propres messages de soutien sur les nombreux défis et décisions auxquels la communauté des maladies rares est confrontée chaque jour.

Nous reconnaissons chaque personne vivant avec une maladie rare et continuerons à défendre cette cause.

Regardez la vidéo ci-dessous pour écouter les messages de nos collègues à l’occasion de la Journée Internationale des Maladies Rares:

Le diagnostic d’une maladie hépatique rare peut être l’un des moments les plus turbulents sur le plan émotionnel dans la vie d’une personne.1 Pour les parents d’un nouveau-né sur 50 000 à 100 000 touchés par une maladie hépatique rare, ce moment n’est que trop familier.2

Les maladies cholestatiques rares du foie sont un groupe d’affections rares qui affectent le fonctionnement des voies biliaires, provoquant des lésions du foie qui s’aggravent avec le temps et peuvent conduire à une insuffisance hépatique et éventuellement à la nécessité d’une greffe du foie.3 Ces affections provoquent des symptômes dévastateurs tels que comme des démangeaisons intenses (prurit) et une fatigue extrême (fatigue) qui peuvent être gravement débilitantes mais sont souvent invisibles et mal comprises.4

Il y a encore beaucoup de choses inconnues sur la façon dont les maladies hépatiques rares se développent et progressent5 ; cela peut constituer un obstacle à l’innovation dans les processus de diagnostic et bloquer le développement de nouveaux traitements. Ipsen veut changer cela. Nous nous engageons à développer des solutions innovantes pour les personnes vivant avec des maladies rares, en nous concentrant particulièrement sur les maladies pour lesquelles les gens en ont le plus besoin.

Chaque maladie hépatique rare est unique

Les défis liés à la vie avec une maladie hépatique rare sont courants

Les personnes atteintes de maladies hépatiques rares sont confrontées à de nombreux défis, notamment des diagnostics tardifs, des diagnostics erronés et des options de traitement limitées. Il y a également un manque de cliniciens spécialistes des maladies hépatiques rares, et les gens reçoivent des plans de soins qui ne les aident pas nécessairement à vivre une vie bien remplie et confortable.16

Mo, qui vit avec une CBP, nous a confié : « Je commençais à me sentir vraiment fatiguée (…) puis j’ai eu des articulations très douloureuses. La démangeaison était tout simplement horrible. Je ne pouvais pas dormir. Ma peau était cassée, elle allait s’infecter. Nous avons essayé beaucoup de traitements différents, mais rien n’a fonctionné pour moi (…) parce que ma qualité de vie était si mauvaise qu’on m’a orienté vers une greffe.

L’histoire de Mo n’est pas rares. Au-delà des symptômes physiques de maladies hépatiques rares, les enfants peuvent avoir une qualité de vie réduite et éprouver des difficultés à l’école, notamment la stigmatisation et l’intimidation.17 Les parents et les tuteurs peuvent ressentir des niveaux élevés d’anxiété et de stress liés au diagnostic de leur enfant.18 C’est pourquoi il est Il devient de plus en plus important d’inclure les résultats rapportés par les patients dans les essais de médicaments potentiels pour ces maladies, afin que les perspectives de ceux qui vivent quotidiennement avec la maladie soient prises en compte.

Chez Ipsen, nous sommes des personnes ordinaires avec des ambitions extraordinaires pour améliorer la santé et prolonger la vie des personnes atteintes d’une maladie hépatique rare. Notre fort sentiment d’utilité est inspiré par les histoires et les expériences des patients. Nous écoutons attentivement ceux qui vivent avec des maladies hépatiques rares, pour comprendre ce qui compte le plus pour eux, par le biais de conseils consultatifs, de groupes de discussion et de conversations individuelles. Nous travaillons en étroite collaboration avec la communauté afin que les gens puissent communiquer leurs expériences et que les cliniciens puissent mieux comprendre leur impact.

Nous nous engageons également à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire progresser les traitements des maladies hépatiques rares, qui à la fois gèrent la progression de la maladie et traitent les effets des symptômes. Notre objectif est de les rendre accessibles aux bonnes personnes au bon moment et d’être une force de changement dans l’innovation thérapeutique et au-delà. Nous ne nous arrêterons pas aussi longtemps que nous aurons le potentiel de changer la vie de personnes comme Mo, ainsi que les perspectives de toutes les personnes touchées par des maladies rares du foie.

  1. Adachi T, El-Hattab AW, Jain R, et al. (2023) Enhancing equitable access to rare disease diagnosis and treatment around the world: a review of evidence, policies, and challenges. International Journal of Environmental Research and Public Health 20(6)-4732. Available at: https://dr.ntu.edu.sg/handle/10356/169907. Last accessed: January 2024
  2. American Liver Foundation. Rare Liver Diseases. Available at: https://liverfoundation.org/about-your-liver/facts-about-liver-disease/rare-liver-diseases/. Last accessed: January 2024
  3. Mawardi M, Alalwan A, Fallatah H, et al. (2021) Cholestatic liver disease: Practice guidelines from the Saudi Association for the Study of Liver diseases and Transplantation. Saudi Journal of Gastroenterology 27(Suppl 1):S1-S26. Available at: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8411950/. Last accessed: January 2024
  4. Hasegawa S, Yoneda M, Kurita Y, et al. (2021) Cholestatic Liver Disease: Current Treatment Strategies and New Therapeutic Agents. Drugs 81(10):1181-1192. Available at: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34142342/. Last accessed: January 2024
  5. Bernts LHP, Jones DEJ, Kaatee MM, et al. Orphanet J Rare Dis 2019;14:169
  6. Galoosian A, Hanlon C, Zhang J, et al. J Clin Transl Hepatol. 2020;8(1):49–60
  7. Baker A, Kerkar N, Todorova L, et al. Clin Res Hepatol Gastroenterol 2019;43:20–36
  8. Mighiu C, O’Hara S, Ferri Grazzi E, et al. (2022) Impact of progressive familial intrahepatic cholestasis on caregivers: caregiver-reported outcomes from the multinational PICTURE study. Orphanet Journal of Rare Diseases 17:1-9. Available at: https://ojrd.biomedcentral.com/articles/10.1186/s13023-022-02177-0. Last Accessed: January 2024
  9. Alagille D, Odièvre M, Gautier M, et al. J Pediatr 1975;86 (1):63–71
  10. Spinner NB, Gilbert MA, Loomes KM, et al. Alagille Syndrome. In: Adam MP, Mirzaa GM, Pagon RA, Wallace SE, Bean LJH, Gripp KW, Amemiya A, eds. GeneReviews(R). Seattle (WA): University of Washington, Seattle, 1993
  11. Kamath BM, Baker A, Houwen R, et al. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2018;67(2):148–156
  12. Karlsen TH, Folseraas T, Thorburn D, et al. J Hepatol. 2017;67:1298–1323
  13. Cooper J, Markovinonic A, Coward S et al. Inflamm Bowel Dis 2022;28:S46–S47
  14. Sarcognato S, Sacchi D, Grillo F, et al. Pathologica 2021; 113:170–184
  15. Cincinnati Children’s – What is Biliary Atresia?. Available at: https://www.cincinnatichildrens.org/health/b/biliary-atresia. Last accessed: January 2024
  16. Hirschfield GM, Chazouilleres O, Cortez-Pinto H, et al. Expert Rev Gastroenterol Hepatol 2021;15(8):929–939
  17. Naghashi S, Nikniaz Z, Rafeey M et al. Iran J Pediatr. 2019;29(3):e83559
  18. Rodijk LH, de Kleine RH, Verkade HJ et al. J Pediater Surg. 2021

 

 

 

 

Le 11 février a lieu la Journée internationale des femmes et des filles de science. Pour célébrer cet événement, nous avons invité Martine Zimmermann, Jill Buck, Alison Mason, Florence Meyer-Losic et Christelle Huguet à partager les conseils qu’elles auraient aimé recevoir alors qu’elles débutaient leurs carrières dans les métiers STEM.

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Martine Zimmermann, qui dirige les Affaires Réglementaires Monde d’Ipsen, s’est exprimée sur l’importance de communiquer efficacement et d’investir dans les ressources humaines.

La carrière scientifique de Martine a pris un tournant décisif durant un stage lorsqu’elle a eu accès à une technologie lui permettant de visualiser le fonctionnement interne des cellules. Dès lors, cette faculté à « observer la science » s’est inscrite au cœur de ses travaux dans la biologie moléculaire. À travers cette anecdote, Martine a souligné l’importance de la précision dans l’analyse de l’impact des médicaments et de leur action de ciblage sur des structures cellulaires spécifiques, ainsi que le lien étroit entre la source de ses travaux et la pertinence de ses résultats.

Les succès de Martine en matière de leadership trouvent leurs racines dans son engagement à encourager et à responsabiliser les collaborateurs. Martine est convaincue que « plus on investit dans l’humain, meilleurs sont les résultats ». Elle a également dressé un parallèle intéressant entre la prise de fonctions de leadership et l’entrée dans la maternité : « Prendre le temps de bien expliquer les choses, que ce soit aux membres de mon équipe ou de ma famille, en l’occurrence mes enfants, conduit à de meilleurs résultats. »

Martine s’épanouit le plus dans le développement des collaborateurs, avec comme principal dessein d’évoluer vers des fonctions de leadership, et considère la maternité comme une dimension supplémentaire de son parcours dans sa globalité : « Être témoin du potentiel des uns et des autres, investir dans leur développement et les voir s’épanouir, est incroyablement satisfaisant. Je suis heureuse d’accompagner les collaborateurs dans leur développement. »

Bien qu’elle ait été confrontée à divers préjugés tout au long de sa carrière, Martine souhaite faire la part des choses : « Les préjugés existent partout dans la société, que ce soit dans notre vie privée comme au travail. La clé est de les identifier et de les contourner. Rien de ce qui vaut la peine ne tombe du ciel. » Elle a fait de la résilience son mantra, et s’est donné pour mission d’encourager les autres à poursuivre leurs objectifs avec détermination. À toutes celles qui souhaitent débuter leur carrière dans les métiers STEM, Martine a donné le conseil suivant : « Si le plan A échoue, passez au plan B, puis au plan C, et ainsi de suite jusqu’à réussir. »

Le conseil qu’elle aurait aimé recevoir à son plus jeune âge

« Poursuivez vos aspirations avec enthousiasme, n’abandonnez pas dès que le premier obstacle se présente. Votre environnement évoluera. Vous seule décidez du cap que vous souhaitez donner à votre carrière, et du rythme auquel vous souhaitez avancer. »

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Jill Buck, qui dirige la stratégie et les opérations cliniques d’Ipsen, évoque le pouvoir d’être authentique et fidèle à soi-même, ainsi que l’importance d’être en adéquation avec sa carrière.

Jill estime que le fait de ne pas avoir débuté sa carrière dans les métiers STEM a été bénéfique pour son parcours professionnel, au cours duquel elle a constamment découvert de nouvelles perspectives, des « méthodes de travail différentes ». Elle a ainsi compris l’importance de développer son réseau et de rencontrer des gens, et a notamment donné le conseil suivant à ce titre : « Si vous pouvez être utile à quelqu’un, soyez-le. Plus nous pouvons tendre la main, aider les uns et les autres à se mettre en relation, mieux ce sera pour tout le monde. »

Concernant les défis que l’on peut rencontrer, Jill estime qu’il n’y a pas toujours de « bonne » réponse. Selon elle, c’est en se focalisant sur les solutions et en puisant dans les enseignements partagés que l’on sera le plus à même de surmonter les difficultés. Elle a ensuite ajouté : « Vous n’avez peut-être pas le pouvoir de changer une entreprise dans sa totalité, mais vous pouvez certainement avoir un impact significatif dans des domaines plus restreints, et donc plus faciles à gérer. »

Jill a également évoqué la « voix intérieure » dont beaucoup font l’expérience et l’importance d’accepter ce qui nous rend unique, de normaliser ces sentiments : « Dans les moments de doute, ayez conscience que ceux qui vous entourent peuvent partager vos incertitudes. Saisissez cette occasion pour réfléchir au parcours qui vous a amenée là où vous en êtes, et aller plus loin. » Ce qui nous rend unique est ce que nous apportons en tant que personne : « Le fait d’être fidèle à moi-même, de me sentir en confiance quant à la valeur que j’apporte, a été essentiel dans mon évolution. À chaque fois je n’ai pas été moi-même, j’aurais préféré agir différemment avec du recul. »

Le conseil qu’elle aurait aimé recevoir à son plus jeune âge

« Considérez votre cheminement de carrière comme un mur d’escalade. Il est normal de ne pas connaître la prochaine étape. Vous devrez peut-être dévier de votre trajectoire ou même reculer. Acceptez l’incertitude, ayez confiance en votre capacité à trouver des solutions. »

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Alison Mason, qui dirige l’équipe d’Ipsen chargée du développement des processus en amont, s’est exprimée sur l’importance de rechercher de nouvelles opportunités et d’explorer diverses perspectives de développement personnel et professionnel.

Le parcours scientifique d’Alison a débuté par une année de stage (appelée « placement year » dans le système universitaire britannique), qu’elle considère comme la « meilleure décision » qu’elle a prise au début de sa carrière. Sa confiance en elle et sa détermination à saisir de nouvelles opportunités ont été cruciales dans son parcours personnel et professionnel. Alison a ainsi partagé le conseil suivant : « Soyez audacieux, sortez de votre zone de confort et acceptez les moments d’inconfort qui sont inéluctables lorsque l’on saisit des opportunités de carrière. Votre progression consistera à trouver l’équilibre délicat entre le changement et le plaisir. »

Quelle que soit l’étape de carrière, elle souligne l’importance de rechercher de nouvelles opportunités et de s’ouvrir à de nouvelles perspectives : « On n’est jamais trop senior pour bénéficier des éclairages uniques que l’on peut obtenir en recherchant un mentorat interne et externe ». Tout en préconisant de « s’approprier sa carrière », Alison recommande à tout un chacun de s’engager de manière proactive auprès du management pour gagner en responsabilités et acquérir toujours plus de connaissances : une approche qu’elle suit elle-même en tant que leader.

Concernant son évolution vers des fonctions de leadership, Alison explique que c’est grâce à ses premiers mentors – ses « mères scientifiques », comme elle les surnomme – qu’elle a appris la valeur des différents styles de leadership. Selon elle, la diversité favorise l’innovation : « Si nous étions tous pareils, nous penserions la même chose et nous ne bénéficierions pas de cette différence de perspectives. En ayant chacun des styles de leadership uniques, nous  avons la capacité de nous questionner, les uns les autres, pour finalement trouver les bonnes solutions. »

Alors qu’elle expliquait sa stratégie de spécialisation, qui consiste à faire ce qu’elle aime faire, Alison a donné ce précieux conseil quant au choix d’une orientation de carrière : « Soyez proactif, confiant, et suivez votre passion. Faire ce premier pas est un défi mais rappelez-vous que lorsque vous vous sentez stressé à propos de quelque chose, cela signifie que vous êtes intéressé et impliqué. N’hésitez pas à demander de l’aide pour poursuivre votre objectif. »

Le conseil qu’elle aurait aimé recevoir à son plus jeune âge 

« Sortez le plus possible de votre zone de confort – c’est là que vous apprendrez le plus. »

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Florence Meyer-Losic, Vice-Présidente, Head of Translational Science, à la tête d’une équipe de chercheurs chargés d’étayer les idées pour qu’elles deviennent des succès cliniques dans la recherche en oncologie, sur les maladies rares et en neurosciences, évoque les principaux apprentissages qu’elle a tiré de son expérience professionnelle, de l’importance de la confiance en soi à la fragilité qu’elle perçoit comme une force.

Vétérinaire de formation, Florence a été séduite par la perspective d’une carrière scientifique en raison du dynamisme de l’activité. Pour résumer, elle adore « la gymnastique que doit faire notre cerveau pour comprendre ce qui se passe, et qui nous donne une réelle opportunité d’affiner nos compétences, de mettre à profit notre expérience et d’exercer notre résilience. » Sa motivation a toujours été étroitement liée à sa volonté d’apprendre continuellement.

Interrogée sur les défis qu’elle a dû relever au fil des ans, Florence conseille à chacun de s’appuyer sur ses réseaux de soutien, plutôt que de s’isoler. Pour elle, « la fragilité n’est pas de la faiblesse. En faisant part de nos préoccupations, nous pouvons fédérer nos équipes, nous soutenir mutuellement et unir nos forces. » À ce titre, elle invite tout un chacun à s’ouvrir sur ses fragilités, tout en gardant confiance en soi, en ses collègues et en son travail. C’est ainsi, selon elle, que l’on peut trouver des voies alternatives pour atteindre son objectif et maximiser l’impact des efforts de collaboration.

Florence a également rappelé l’importance de croire en soi, tout au long de son cheminement : « Même si vous aurez toujours des doutes en cours de route, vous devez avoir confiance en vos capacités. » Elle suggère en outre que « nous ne devrions pas avoir peur de parler de ce que nous avons réussi dans les moments de succès, même si cela nous met mal à l’aise et nous demande un effort conscient ». Florence reconnaît elle-même qu’elle s’efforce continuellement de s’améliorer sur ce point et affirme que sa carrière est « en constante évolution ».

Le conseil qu’elle aurait aimé recevoir à son plus jeune âge

« Croire en nous est essentiel pour développer au maximum nos compétences, mais nous devons aussi accepter nos fragilités. La fragilité n’est pas une faiblesse. »

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Christelle Huguet, Vice-Présidente Exécutive, qui dirige et inspire l’équipe R&D d’Ipsen, partage ses éclairages sur les différentes voies que l’on peut suivre dans une carrière scientifique. Elle évoque notamment le pouvoir du mentorat, le développement la confiance en soi, et l’importance de rester focalisé sur ce qui compte vraiment pour soi.

S’inspirant de nombreuses sources, y compris la passion de sa mère pour l’apprentissage de nouvelles compétences, Christelle est reconnaissante d’avoir beaucoup appris de différents modèles, tant dans sa vie personnelle et que dans sa vie professionnelle. Elle a notamment partagé cet apprentissage primordial selon elle : « Si vous le voulez, vous pouvez y arriver. Il suffit de continuer de regarder vers l’avant et d’avancer. »

Christelle évoque les bénéfices qu’elle a tirés de la valeur du mentorat : « Un mentor ne va pas s’intéresser à votre travail au quotidien. Il va s’intéresser à la façon dont vous évoluez dans votre carrière et à différentes étapes de vie. C’est important pour chacun de nous. » Elle est restée en contact avec ses propres mentors, tout au long de sa carrière. Le mentorat est selon elle une opportunité inestimable d’échanger des idées, tout en accompagnant des collègues au sein et en dehors d’Ipsen, et en suivant leur évolution au fil des années.

Bâtir la confiance en soi est un autre processus clé de tout parcours professionnel, qui, selon Christelle, n’est jamais terminé. « Nous devons célébrer les petites victoires, à tous les niveaux de notre carrière. Souvent, les femmes ne sont pas douées pour cela : elles se jugent par rapport aux grands objectifs, et ne prêtent pas vraiment attention aux feedbacks positifs. Même s’il faut garder en tête que le progrès n’est pas linéaire, nous devons également prendre conscience de nos avancées. »

Christelle a également évoqué l’importance d’apprendre à gérer efficacement les transitions. S’il est important « d’essayer différentes choses pour ouvrir ses horizons, il faut se concentrer sur ce que l’on aime ». Que ce soit lorsque nous sommes confrontés à des défis, lorsque nous célébrons nos réussites ou lorsque nous continuons d’évoluer, « nous devons prendre du recul et réfléchir à notre objectif. Tant que nous serons focalisés sur les patients, nous serons motivés. »

Le conseil qu’elle aurait aimé recevoir à son plus jeune âge 

« Tout ne doit pas nécessairement être parfait. Regardez la situation dans son ensemble – réfléchissez à ce qui vous passionne, ce qui vous rend heureux, ce qui suscite votre curiosité, dans tous les domaines du travail et de votre vie personnelle. »

Écoutez ce que David Loew, PDG d’Ipsen, a à dire sur nos solides résultats annuels et sur une nouvelle ère de croissance dynamique.

Annonce des résultats d’Ipsen pour l’exercice 2023

Les résultats d’Ipsen pour l’exercice 2023 a eu lieu le 8 février 2024 à 7h CET/1h EST.

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Présentation des résultats et faits marquants de l’exercice 2023

Découvrez les faits marquants et la présentation des résultats du Groupe pour l’exercice 2023, qui illustrent la performance d’Ipsen et son engagement à créer de la valeur pour nos parties prenantes.

Présentation des résultats d’Ipsen pour l’exercice 2023 

Faits marquants de l’exercice 2023

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Conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes

Une conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes, comprenant plusieurs présentations ainsi qu’une session interactive de questions-réponses, s’est tenue après l’annonce des résultats d’Ipsen au titre de l’exercice 2023.

Enregistrement de la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes

À propos d’Ipsen

Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les patients dans trois domaines thérapeutiques : l’Oncologie, les Maladies Rares et les Neurosciences.

Notre portefeuille de produits en R&D s’appuie sur l’innovation externe et sur près de 100 ans d’expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus de 100 pays.

Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux Etats-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d’informations, consultez ipsen.com

IPSEN EN BREF

Notre vision est d’être un groupe biopharmaceutique de taille moyenne leader au niveau mondial qui se concentre sur les médicaments transformateurs en oncologie, les maladies rares et les neurosciences.

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Si vous rencontrez des difficultés pour vous inscrire à la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : nicolas.bogler@ipsen.com

Nora et Hector croisent leurs regards pour la première fois il y a 39 ans. Ils se marient peu de temps après et sont dès lors inséparables. En 2021, Hector apprend qu’il est atteint d’un cancer du pancréas métastatique, un diagnostic particulièrement difficile qui fait basculer toute sa famille. Au-delà de son rôle d’aidante, Nora va tout mettre en œuvre pour faire valoir les besoins et les intérêts de son mari.

Le cancer du pancréas métastatique est l’un des types de cancer les plus difficiles à détecter et à traiter parmi tous les types de tumeurs solides.1 Sur le plan émotionnel, ce cancer a des répercussions sur la vie quotidienne. Il affecte le bien-être psychologique et émotionnel d’un patient aussi rapidement que sa santé physique. Compte tenu de la gravité du diagnostic, associé à une durée de survie moyenne inférieure à deux ans2, les personnes diagnostiquées et leurs proches vivent du stress, de l’incertitude et bien d’autres émotions.

Hector a senti que quelque chose n’allait pas lorsqu’il a commencé à avoir des problèmes gastriques. Un examen chez un gastro-entérologue révèle des taches au niveau de son pancréas qui, selon le médecin, ne sont pas inquiétantes. Trois mois s’écoulent depuis cette consultation, avec de nombreuses visites à l’hôpital. Un jour, Nora remarque que la peau d’Hector a pris une teinte jaunâtre. Le couple se rend à nouveau à l’hôpital, en urgence. Le diagnostic tombe : Hector est atteint d’un cancer du pancréas métastatique de stade IV. Nora revient sur ce moment et la gravité du diagnostic prononcé : « Nous savions tous les deux ce que cela signifiait. » La nouvelle est dévastatrice pour leur famille, d’autant plus qu’un médecin leur assurait trois mois plus tôt que tout allait bien.

Mais le couple décide de ne pas se laisser sombrer. « Nous allons nous battre. Nous allons faire tout ce que nous pouvons. » Nora se donne pour mission de devenir le meilleur soutien d’Hector pour faire valoir ses besoins et défendre ses intérêts. Elle l’accompagne à chacun de ses rendez-vous médicaux, note sur un carnet tout ce dont il faut se souvenir : des noms des médecins aux recettes et autres solutions qu’elle peut mettre en place pour soutenir Hector dans son alimentation.

À toutes les personnes aidantes qui accompagnent un proche, Nora rappelle qu’il est important de prendre du temps pour soi et de préserver sa propre santé physique et mentale. En prenant soin de soi, l’aidant se donne les moyens de soutenir encore mieux son proche. Nora, elle, trouve du répit dans la musique. Elle adore également faire des randonnées pour se vider la tête.

Malgré ce diagnostic bouleversant d’un cancer du pancréas métastatique qui touche Hector et sa famille, Nora

croit au pouvoir de la positivité et donne ce conseil à ceux qui vivent une situation similaire : « N’abandonnez pas. Il y a toujours de l’espoir. »

Quelques chiffres sur le cancer du pancréas

  • L’adénocarcinome canalaire pancréatique (PDAC) est le type de cancer du pancréas le plus courant2,3
  • Environ 500 000 personnes reçoivent un diagnostic de PDAC chaque année dans le monde.4
  • Le patient ne constate aucun symptôme spécifique aux premiers stades, ce qui explique la détection souvent tardive de la PDAC, lorsque la maladie s’est propagée à d’autres parties du corps (métastatique ou stade IV).5
  • La perte de poids, les douleurs abdominales et la jaunisse sont les symptômes les plus courants aux stades avancés de la maladie.6

1 Orth, M., Metzger, P., Gerum, S. et al. Pancreatic ductal adenocarcinoma: biological hallmarks, current status, and future perspectives of combined modality treatment approaches. Radiat Oncol 14, 141 (2019). https://doi.org/10.1186/s13014-019-1345-6

2 https://www.cancer.net/cancer-types/pancreatic-cancer/statistics. Accessed: January 2024.

3 https://www.cancer.org/cancer/types/pancreatic-cancer/about/what-is-pancreatic-cancer.html. Accessed January 2024.

4 GLOBOCAN 2020 Cancer Today. Available: https://gco.iarc.fr/today/online-analysis-table?v=2020&mode=cancer&mode_population=continents&population=900&populations=900&key=asr&sex=0&cancer=39&type=0&statistic=5&prevalence=0&population_group=0&ages_group%5B%5D=0&ages_group%5B%5D=17&group_cancer=1&include_nmsc=0&include_nmsc_other=1. Accessed: January 2024.

5 Sarantis et al. Pancreatic ductal adenocarcinoma: Treatment hurdles, tumor microenvironment and immunotherapy. World J Gastrointest Oncol. 2020 Feb 15; 12(2): 173–181. DOI: 10.4251/wjgo.v12.i2.173

6 www.cancer.org/cancer/types/pancreatic-cancer/detection-diagnosis-staging/signs-and-symptoms