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Together for Kidney Cancer est une initiative mondiale financée par Ipsen, qui vise à sensibiliser le plus grand nombre sur la réalité du quotidien des personnes atteintes d’un cancer du rein et l’importance d’une prise de décision partagée pour améliorer les résultats des soins..

Les préférences et priorités varient d’une personne à l’autre en ce qui concerne les décisions sur leur traitement et l’impact que cela pourrait avoir sur leur vie. La prise de décision partagée aide les personnes atteintes d’un cancer du rein à travailler avec Les professionnels de santé de soins pour trouver un plan de traitement qui répond à leurs besoins et préférences individuels.

Pour favoriser une plus grande adoption de la prise de décision partagée dans la pratique, le plan d’action Together for Kidney Cancer a été créé en collaboration avec un groupe de professionnels de santé, d’associations de défense des droits des patients, de patients et d’aidants au sein de la communauté mondiale du cancer du rein. Ce plan comprend des actions concrètes qui peuvent être entreprises par les membres de la communauté, afin de contribuer à généraliser l’adoption de la prise de décision partagée au profit des patients et des systèmes de santé.

Qu’il s’agisse de ressources qui aident les personnes atteintes d’un cancer du rein à renforcer leur confiance et à participer à une prise de décision partagée, ou d’initiatives en matière de formation et d’infrastructure de soins de santé, chacun peut agir à son échelle et ainsi ouvrir la voie à une prise de décision partagée pour celles et ceux qui le souhaitent.

Découvrez comment vous pouvez agir pour soutenir la prise de décision partagée dans le cancer du rein.

La biodiversité désigne l’ensemble des espèces et écosystèmes qui sont vitaux pour la santé de notre planète. Les activités humaines ont entravé cette diversité, en mettant en péril non seulement de nombreuses espèces, mais également notre vie quotidienne. La biodiversité est pourtant cruciale pour la santé humaine, car elle fournit des services essentiels tels que la pollinisation, la purification de l’eau et la régulation du climat. Son déclin accéléré représente en cela une grave menace.  La destruction des habitats augmente le risque d’apparition de maladies d’origine animale et de transmission à l’homme. Les perturbations de la chaîne alimentaire et la perte de ressources médicinales menacent le bien-être humain.  Conscientes de ces enjeux, les Nations Unies célèbrent chaque année, le 22 mai, la Journée internationale de la diversité biologique, pour sensibiliser le plus grand nombre et promouvoir la prise d’initiatives dans ce domaine. Le thème de cette année, « Be part of the Plan », souligne l’urgence de stopper et d’infléchir la courbe du déclin de la biodiversité. 

Le lien étroit entre biodiversité et changement climatique 

La biodiversité et le changement climatique sont profondément liés. Le changement climatique aggrave la perte d’habitat, ce qui rend les espèces plus vulnérables à l’extinction. La disparition d’espèces perturbe le processus de séquestration du carbone et altère les écosystèmes, accentuant ainsi le changement climatique. Ces défis ne peuvent pas être relevés séparément ; des efforts concertés sont nécessaires pour s’y attaquer simultanément. 

Nous pouvons agir : stratégies de conservation et d’atténuation des effets du changement climatique 

Chez Ipsen, la protection des milieux naturels qui entourent nos installations est une priorité absolue. Dans le cadre de notre stratégie de développement durable, Génération Ipsen, nous avons élaboré un Plan Stratégique pour la Biodiversité visant à lutter à la fois contre le déclin de la biodiversité et les effets du changement climatique, avec l’objectif d’atteindre un bilan « nature » positif d’ici 2030.  

Depuis 2021, les mesures prises par Ipsen en matière de conservation de la biodiversité comprennent des enquêtes écologiques et la gestion de données sur la biodiversité en vue d’améliorer continuellement notre performance environnementale. En 2023, aucune espèce protégée n’a été recensée à partir des enquêtes et analyses de l’ADNe. En outre, aucune espèce n’a été identifiée comme étant menacée d’extinction d’après la Liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Les espèces qui ont été enregistrées dans la base de données de la Liste rouge de l’UICN étaient toutes des espèces communes ou répertoriées dans la catégorie « Préoccupation mineure ». 

Notre engagement en faveur de la biodiversité se traduit en outre par le maintien de la certification ISO 14001-2015 du Groupe relative au système de management environnemental. Plusieurs audits récents ont validé nos activités sans aucun constat critique, garantissant ainsi l’intégrité de notre système de management environnemental. Nos efforts en matière d’efficacité des processus ont en outre produit des résultats tangibles, avec d’importantes réductions des émissions atmosphériques et des rejets d’eaux usées. 

Le programme Certificat Nature et Biodiversité d’Ipsen vise à gérer les terrains appartenant au Groupe au profit de la nature. Ipsen met notamment en œuvre des plans d’action pour la biodiversité afin de mieux préserver les milieux naturels et de soutenir la transition vers des pratiques de gestion des terres plus écoresponsables. Les sites reçoivent des certificats « Bronze », « Argent », « Or » ou « Platine » en fonction de leurs performances. L’objectif est que tous les sites appartenant à Ipsen obtiennent au moins un Certificat Nature et Biodiversité de catégorie « Argent » d’ici 2025 et de catégorie « Or » d’ici 2030. 

En parallèle, nous impliquons largement nos équipes dans les discussions sur la biodiversité à travers divers événements destinés aux collaborateurs, dans le but d’intégrer la gestion de l’environnement au cœur de la culture d’Ipsen. Grâce à des initiatives telles que les Community Days de Génération Ipsen, les sites Ipsen s’engagent en faveur de l’amélioration de l’habitat et dans des partenariats avec des organismes externes de préservation des milieux naturels.  

Ces engagements reflètent l’engagement continu d’Ipsen en faveur de la protection de l’environnement et de la conservation de la biodiversité. Ils ouvrent la voie à un avenir où nos activités s’intégreront parfaitement dans l’écosystème naturel. 

Sandra Silvestri, Vice-Présidente Exécutive et Directrice Médicale d’Ipsen, revient sur les défis auxquels sont confrontées les femmes atteintes de cholangite biliaire primitive (CBP) et pourquoi nous avons de grands rêves d’un avenir meilleur pour la CBP. 

À l’approche de la fête des Mères aux États-Unis, je réfléchissais au rôle aux multiples facettes que jouent de nombreuses femmes au sein de leur famille. 

En tant que médecin, cadre et mère moi-même, j’essaie quotidiennement d’être la meilleure mère possible pour mes enfants, tout en jonglant avec ma carrière, mon travail, la gestion de ma vie ainsi que les besoins de toute la famille.  

Cependant, à ce moment-là, je me demandais comment tout cela pouvait être géré si je devais, un jour, être confrontée à une difficulté, comment les femmes qui vivent avec une cholangite biliaire primitive (CBP) abordent-elles leurs responsabilités ?  

La CBP est une maladie hépatique cholestatique auto-immune rare, progressive qui touche principalement les femmes âgées de 40 à 60 ans. En fait, 90 % des personnes atteintes de CBP sont des femmes.1 L’un des principaux symptômes de la CBP est la fatigue chronique. Des démangeaisons intenses, qui peuvent affecter le sommeil, exacerbant encore la fatigue, sont une autre manifestation. 2,3 

J’ai eu l’occasion d’écouter certaines femmes atteintes de CBP, qui ont eu la gentillesse de partager leur expérience avec nous chez Ipsen. C’est un véritable privilège, car cela nous aide, mes collègues et moi, à comprendre ce qui est vraiment important pour les patients et les résultats qu’ils aimeraient obtenir d’un traitement. Cela nous aide à orienter nos recherches, nos essais cliniques et les données probantes que nous devons recueillir, pour garantir que nos traitements répondent aux véritables besoins non satisfaits des personnes vivant avec la CBP. 

Comprendre les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes atteintes de CBP 

Chez les personnes souffrant de CBP, l’organisme attaque et détruit progressivement les petites voies biliaires du foie. Si la maladie n’est pas traitée, la bile et les toxines peuvent s’accumuler, un processus appelé cholestase, entraîner des cicatrices sur les tissus hépatiques, appelées cirrhose, et éventuellement conduire à une insuffisance hépatique.iv  

Il existe également de nombreuses données cliniques sur les conséquences négatives des symptômes de la CBP sur la qualité de vie d’une personne.2,3 Cela inclut la fatigue, qui touche 95 % des patients2,3, des démangeaisons intolérables, également appelées prurit, touchant 70 % des patients3, et d’autres maladies auto-immunes telles que le syndrome de Sjögren.5 Il a également été rapporté que les symptômes de la CBP peuvent conduire à la dépression, au manque de sommeil et à des idées suicidaires.6 

Pour de nombreuses personnes atteintes de CBP, les difficultés ne concernent pas seulement les symptômes, et il n’est pas rare de devoir attendre pour obtenir un diagnostic. De plus, une fois le diagnostic posé, les traitements disponibles ne parviennent pas toujours à gérer efficacement la progression de la maladie ni à traiter les symptômes qui ont un impact sur la qualité de vie.7, 8, 9  

Lorsque toutes ces difficultés sont associées les unes aux autres, il n’est pas surprenant que la CBP puisse avoir des conséquences importantes sur tous les aspects de la qualité de vie.2,3 Par conséquent, la mesure de cet impact est rapidement devenue l’un des facteurs les plus importants pour évaluer la manière dont nous pouvons aider les personnes atteintes de CBP en facilitant l’amélioration des soins médicaux, en optimisant les résultats du traitement et en améliorant la vie quotidienne.10 

Être parent avec la CBP : faire face à la maladie avec détermination et résilience  

Tandis que mes collègues et moi-même discutons avec ces personnes inspirantes vivant avec une maladie hépatique rare, écoutons leurs histoires et réfléchissons à la manière d’arrêter la progression de la maladie et d’améliorer leur qualité de vie, nous reconnaissons que l’impact de la CBP s’étend bien au-delà de la personne : il se répercute sur les familles. 

Sabrina est l’une de ces personnes sources d’inspiration, une mère et une grand-mère vivant avec la CBP. Lors d’une conversation avec Sabrina, elle nous a confié qu’elle « fonctionne à un niveau de douleur de trois à cinq tous les jours » et que chaque jour est différent selon la gravité de ses symptômes. Cependant, cela ne l’empêche pas de passer du temps avec sa famille et de faire les choses qu’elle aime le plus, et souligne que « Vous devez faire en sorte que chaque instant compte et je veux vivre pleinement ma vie pendant que je peux la vivre. Je veux vivre ces expériences avec ma famille. Je veux profiter de ces moments avec mes enfants et petits-enfants. Ne perdez pas espoir. » 

S’efforcer d’être le meilleur parent possible tout en vivant avec une maladie comme la CBP est une tâche colossale, et l’histoire de Sabrina trouve un écho auprès d’autres personnes qui vivent avec une maladie de longue durée, tout en élevant leurs enfants. Ce sont ces expériences et ces difficultés qui nous motivent chez Ipsen : nous sommes médecins et scientifiques, mais nous sommes avant tout des mères, des pères, des fils, des filles, des grands-parents, des petits-enfants, des frères et des sœurs et des amis profondément émus par l’histoire de Sabrina et celle d’autres personnes vivant avec une maladie hépatique rare. 

Au-delà du présent : envisager un avenir radieux avec la CBP 

Quand je pense à ce que les personnes atteintes de CBP doivent endurer au cours de leur vie, je prends conscience de l’énormité de la tâche qui reste à accomplir. Depuis près d’une décennie, les innovations dans le domaine de la CBP sont minimes, et nous avons besoin de traitements qui sont, non seulement, efficaces, mais qui permettent également de résoudre les problèmes associés à la vie des personnes vivant avec une maladie hépatique rare. Les innovations récentes ne peuvent être que bénéfiques et garantiront à chaque patient la possibilité d’optimiser les résultats thérapeutiques, de réduire le risque de progression de la maladie et de préserver sa qualité de vie. 

Chez Ipsen, nous sommes des gens ordinaires qui avons de grandes ambitions.  

Nous nous consacrons au développement de nouvelles options thérapeutiques transformatrices qui permettent à la fois de contrôler la progression de la maladie et de traiter les effets des symptômes d’une maladie hépatique rare. Nous avons pour mission de rendre ces traitements accessibles aux personnes qui en ont le plus besoin, au moment où elles en ont besoin.  

Je suis fier de faire partie d’une équipe qui agit pour conduire le changement attendu depuis longtemps dans le monde de l’innovation en matière de traitement. Nous ne nous arrêterons pas tant que nous aurons la possibilité de changer la vie de personnes comme Sabrina et les perspectives de toutes les personnes touchées par une maladie hépatique rare. 

Écoutez l’histoire de Sabrina sur sa lutte contre une maladie hépatique rare, ainsi que de nombreuses autres histoires inspirantes ici. 

Sandra Silvestri, M.D., Ph.D.

Vice-Présidente Exécutive, Directrice Médicale

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Références

  1. Galoosian A, et al. 2020. Clinical updates in primary biliary cholangitis: trends, epidemiology, diagnostics, and new therapeutic approaches. J Clin Transl Hepatol. 8(1), pp. 49-60.
  2. Mells GF, et al. 2013. Impact of Primary Biliary Cholangitis on Perceived Quality of Life: The UK-PBC National Study. Hepatol. 58: 273-283.
  3. C Levy, et al. 2023. Understanding the Experience of Patients with Primary Biliary Cholangitis and Pruritus. Abstract presented at ISPOR, 7-11 May 2023, Boston.
  4. Tanaka A. 2021. Current understanding of primary biliary cholangitis.Clin Mol Hepatol.27(1), pp. 1–21.
  5. Chalifoux SL, et al. 2017. Extrahepatic Manifestations of Primary Biliary Cholangitis. Gut. 15;11(6):771-780.
  6. Gungabissoon U, et al. 2022. Disease burden of primary biliary cholangitis and associated pruritus based on a cross-sectional US claims analysis. BMJ Open Gastroenterol. 9(1), p.e000857.
  7. Ali AH, Byrne TJ, Lindor KD. 2015. Orphan drugs in development for primary biliary cirrhosis: challenges and progress. Orphan Drugs: Research and Reviews. 5(1), pp..83-97.
  8. Corpechot C, et al. 2011. Early primary biliary cirrhosis: biochemical response to treatment and prediction of long-term outcome. J Hepatol. 55:1361-7.
  9. Aguilar MT and Chascsa DM. 2020. Update on emerging treatment options for primary biliary cholangitis. Hepat Med. Pp.69-77.
  10. Gimenez-Lozano C, et al. 2022. Rare Diseases: Needs and Impact for Patients and Families: A Cross-Sectional Study in the Valencian Region, Spain. Int J Environ Res Public Health.19(16):10366.

À l’occasion de la Journée internationale des essais cliniques, nous avons rencontré Christelle Huguet, Vice-Présidente Exécutive, Directrice de la Recherche et du Développement chez Ipsen, pour échanger sur la nécessité et le bénéfice d’intégrer la diversité de part et d’autre du processus de la recherche et du développement, tandis que nous poursuivons nos efforts pour accélérer l’innovation.

Bonjour Christelle, et bienvenue. Les inégalités en matière de santé constituent l’un des défis les plus urgents de notre époque dans le domaine de la santé publique. Comment l’amélioration de la diversité et de l’inclusion au sein de la recherche et du développement peut-elle contribuer à réduire ces disparités ?

Pour moi, l’équité en matière de santé signifie que tout le monde a accès à des traitements innovants à la fois sûrs et efficaces, quels que soient la situation géographique, l’origine ethnique, le genre, l’âge, le handicap, la langue ou toute autre particularité qui définissent cette personne. Pour parvenir à cette équité, les nouveaux traitements doivent être validés dans différentes catégories démographiques car les personnes appartenant à l’une ou à l’autre de ces catégories peuvent réagir différemment aux médicaments, pour des raisons génétiques, physiologiques et environnementales. Chez Ipsen, nous faisons des choix éclairés pour améliorer la diversité des essais cliniques, notamment en ce qui concerne le nombre et l’emplacement des sites d’essais cliniques. Malgré cela, certaines communautés, en particulier les communautés minoritaires ou marginalisées, restent sous-représentées en raison de nombreux obstacles qui les empêchent de participer. Nous pouvons faire de ce constat une opportunité, celle de contribuer à améliorer l’équité en santé en favorisant la diversité des essais cliniques. Nous devons également prendre du recul et reconnaître l’importance d’une plus grande diversité dans l’ensemble de l’écosystème des soins de la santé. Organismes communautaires, décideurs politiques, régulateurs, prestataires de soins de santé, chercheurs… nous avons tous un rôle à jouer.

La collaboration semble essentielle pour continuer de progresser. Comment, chez Ipsen, encourage-t-on la diversité et l’inclusion et quel est l’impact sur le processus de la R&D ?

Les équipes diversifiées apportent une grande variété de points de vue, de convictions et d’expériences, qui nourrissent une culture de la créativité, de l’innovation et de la responsabilité. Chez Ipsen, nous construisons notre portefeuille de produit en R&D exclusivement par l’innovation externe, une stratégie qui reconnaît l’importance de réunir les expertises variées de nos équipes R&D et des centres biotechnologiques et universitaires avec lesquels nous travaillons en partenariat.

Dans le cadre de la recherche, cette stratégie peut augmenter nos chances de réaliser de nouvelles découvertes scientifiques et nous aide à concevoir et mettre en œuvre des processus de développement robustes, éthiques et complets. Une représentation diversifiée permet de mieux comprendre les obstacles qui empêchent certains patients de participer aux essais cliniques, en intégrant une approche inclusive et sensible dans les protocoles et les processus de recrutement.

En parallèle, nous collaborons régulièrement avec des associations de patients pour mieux orienter nos programmes de développement. Ces associations, grâce à leur connaissance approfondie des communautés de patients, nous apportent de précieuses informations qui peuvent nous aider à lever les obstacles et ainsi agir en faveur d’une participation équitable aux études cliniques, pour tous les patients.

En fin de compte, nos efforts pour renforcer la diversité consistent tout d’abord à favoriser un environnement inclusif, dans lequel tous les individus se sentent bienvenus et respectés, et leurs contributions uniques sont encouragées. L’industrie pharmaceutique accomplit de grands progrès pour encourager la diversité. Mais le chemin est encore long, c’est pourquoi nous avons défini des objectifs clairs et concrets en matière de diversité et d’inclusion dans le cadre de notre engagement Génération Ipsen.

Quelles autres mesures ont été prises par Ipsen pour soutenir cette transformation et à quels défis êtes-vous confronté ?

Nous continuons d’élargir notre réseau de sites d’essais cliniques à d’autres pays. Nous allons également au-delà des grands centres, dans les endroits où l’accès aux soins de santé et aux leads cliniques est limité. Ipsen dispose actuellement du tout premier site d’essai en Chine pour étudier les traitements de la fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP), ce qui nous aide à diversifier les données que nous collectons pour cette maladie ultra rare. Cependant, puisque nous nous concentrons sur les maladies rares et les indications de niche, chez Ipsen, nous sommes confrontés à des défis uniques pour améliorer la diversité des essais cliniques. Dans ce type d’essais, où le nombre de participants est limité, à mesure que nous introduisons une plus grande diversité de genres, d’âges, d’origines ethniques et de comorbidités, la qualité et la solidité des données collectées risquent d’être affectées par des abandons ou une faible participation (par exemple, dans le cas de sous- populations). Nous devons donc trouver le bon équilibre dans notre approche de diversité croissante, en conservant la capacité de tirer des conclusions claires et statistiquement significatives à partir des données. Nous risquons, autrement, de ne pas atteindre les critères d’évaluation principaux et, in fine, d’empêcher les patients d’accéder à un médicament qui pourrait changer le cours de leur vie. Les équipes d’Ipsen répondent à ces défis de plusieurs manières, notamment en repoussant les limites de la biostatistique pour traiter des données diverses, identifier de légères tendances et éviter les biais. Nous nous intéressons également de plus près à ce que nous mesurons et à optimiser les critères d’évaluation exploratoires secondaires pour bien comprendre les sous-populations. Finalement, si l’on constitue en premier lieu une équipe diversifiée, en donnant la priorité à l’inclusivité, le reste devrait suivre.

S’agissant des nouvelles exigences légales des autorités réglementaires américaines (FDA) visant à améliorer la diversité des essais cliniques, comment entendez-vous répondre à ces critères à l’avenir, chez Ipsen ?

Garantir la diversité des essais cliniques est non seulement nécessaire d’un point de vue scientifique, mais également primordial d’un point de vue éthique, et Ipsen s’engage à jouer pleinement son rôle. Au cours de l’année à venir, notre équipe R&D exercera un regard critique sur notre approche en matière de conception des essais, d’élaboration des protocoles, de recrutement des participants et d’analyse des données afin de définir une stratégie claire et pertinente qui nous donnera un cap pour continuer à favoriser une plus grande diversité dans nos essais.

Christelle Huguet

Vice-Présidente exécutive, Directrice de la Recherche et du Développement

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La cholestase intrahépatique progressive familiale (PFIC) est une maladie hépatique rare qui peut entraîner des conséquences graves, en particulier chez les jeunes enfants1, cependant il est rassurant de savoir qu’il existe de plus en plus de possibilités de prise en charge de la maladie, de ralentir sa progression et d’améliorer son issue.  

Un nouveau protocole pour le diagnostic et la prise en charge de la PFIC a été discuté avec enthousiasme par d’éminents experts en hépatologie lors du congrès annuel de la Société européenne de gastroentérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique (ESPGHAN) en mai. 

La PFIC désigne un groupe de maladies génétiques qui provoquent une accumulation de bile dans le foie et peuvent présenter des manifestations particulièrement sévères chez les bébés et les nourrissons. Si elle n’est pas traitée, la PFIC peut entraîner une insuffisance hépatique terminale et conduire à la nécessité d’une transplantation hépatique.1,2 Le prurit (démangeaisons intolérables) est le symptôme le plus pénible de la PFIC et, dans certains cas, peut être si sévère que des mutilations cutanées, une perte de sommeil, de l’irritabilité, un manque de concentration et une baisse des résultats scolaires en découlent.1 

La PFIC est une maladie évolutive dans laquelle les lésions hépatiques peuvent persister si une prise en charge efficace n’est pas instaurée. Un diagnostic et une prise en charge précoces sont donc essentiels.4,5 Nous avons eu l’occasion d’échanger avec un professeur agrégé du service d’hématologie pédiatrique de l’hôpital universitaire pour enfants Anna Meyer, Dr Indolfi, qui a souligné que : « Nous disposons de chiffres indiquant qu’un certain nombre d’enfants atteints de PFIC risqueraient de voir la maladie empirer, mais un diagnostic, un traitement et une prise en charge précoces peuvent certainement améliorer l’évolution naturelle à long terme de la maladie. » Vous pouvez en savoir plus sur les symptômes de la PFIC et sur l’importance d’un traitement précoce en regardant le film complet ici.  

Pendant toute la durée du congrès de l’ESPGHAN, les experts en hépatologie ont insisté sur le fait que les symptômes tels que la jaunisse, des démangeaisons importantes, un retard de croissance et de l’irritabilité chez des enfants devraient éveiller des soupçons de PFIC pour éviter de retarder inutilement le diagnostic. Une orientation rapide vers le spécialiste approprié devrait ensuite être effectuée afin que le traitement puisse être instauré le plus tôt possible, en mettant l’accent sur l’amélioration des symptômes cliniques et le ralentissement de la progression de la maladie afin de retarder la nécessité d’une transplantation hépatique.  

Bien que la PFIC soit généralement associée aux enfants, elle peut également apparaître chez les adultes. L’une des formes de PFIC présente des symptômes souvent similaires à ceux d’autres maladies qui affectent l’écoulement de la bile dans le foie, ce qui rend difficile le diagnostic initial.6 Par conséquent, il est important de prendre en compte la possibilité de la PFIC lorsque des maladies cholestatiques sont suspectées, car la PFIC pourrait facilement passer inaperçue.  

Si vous reconnaissez l’un de ces signes ou symptômes, parlez-en à votre médecin dès que possible. La détection et la prise en charge précoces peuvent être primordiales pour l’évolution de la PFIC. Pour plus d’informations, veuillez consulter le PFIC Network website (Site Internet du Réseau PFIC).   

Références

  1. Baker A, et al. Systematic review of progressive familial intrahepatic cholestasis. Clin Res Hepatol Gastroenterol. 2019. 43:20-36. 
  2. Mighiu C, et al. Impact of progressive familial intrahepatic cholestasis on caregivers: caregiver-reported outcomes from the multinational PICTURE study. Orphanet J. Rare Dis. 2022. 17:1-9. 
  3. Folmer DE, et al. Differential effects of progressive familial intrahepatic cholestasis type 1 and benign recurrent intrahepatic cholestasis type 1 mutations on canalicular localization of ATP8B1. Hepatol (Baltimore, Md.). 2009. 50(5), 1597–1605. 
  4. Jones-Hughes T, et al. Epidemiology and burden of progressive familial intrahepatic cholestasis: a systematic review. Orphanet J. Rare Dis. 2021.16(1), 255.  
  5. McKiernan P, et al. Opinion paper on the diagnosis and treatment of progressive familial intrahepatic cholestasis. JHEP Rep. 2023. 6(1),100949.  
  6. Srivastava A. Progressive familial intrahepatic cholestasis. JCEH. 2014. 4(1), 25–36.  

Assemblée générale mixte 2024

L’Assemblée générale mixte 2024 d’Ipsen S.A. s’est tenue le 28 mai 2024, à Paris, en France.

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Retransmission vidéo de l’Assemblée générale mixte 2024

À l’occasion de la conférence BioEurope Spring qui s’est tenue au mois de mars dernier, Florence Dal Degan, Senior Director of External Innovation, a pris part à une table ronde réunissant divers acteurs, cabinets de conseil, sociétés pharmaceutiques, investisseurs et startups, intitulée « Towards a Greener Globe: Biopharma’s Path to Sustainable Futures ». Florence a partagé ses réflexions à propos de l’influence et l’impact des sociétés pharmaceutiques sur les efforts de développement durable, et a évoqué l’importance d’intégrer le principe de durabilité dans les stratégies de partenariat.

Le développement durable n’est pas un objectif final, c’est un parcours riche et complexe qui offre aux entreprises et aux individus des opportunités de transformation.

« Chez Ipsen, nous avons adopté une approche proactive en matière de développement durable avec des objectifs et des cibles ambitieux, car nous voulons faire plus que ce qui est juste, » a déclaré Florence Dal Degan. « Notre stratégie de développement durable s’appelle Génération Ipsen, et nous encourageons chaque collaborateur à s’investir afin qu’elle ne soit pas seulement une mission d’entreprise, mais aussi une mission personnelle à travers laquelle chacun peut contribuer à rendre notre entreprise plus durable. »

Lancée en 2022, Génération Ipsen repose sur quatre piliers : l’environnement, les patients, les collaborateurs et la gouvernance. Alignée sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, Génération Ipsen nous permet d’avoir une vision globale de ce que signifie être une entreprise pharmaceutique durable. Qu’il s’agisse de veiller à ce que toutes les usines de fabrication d’Ipsen utilisent 100 % d’énergie renouvelable ou de favoriser la diversité au sein de nos équipes, avec un taux de 54 % de femmes au sein de notre équipe de direction, nous sommes fiers des progrès que nous réalisons dans notre démarche de développement durable.

Génération Ipsen souligne notre engagement à passer de l’ambition à des objectifs mesurables. En cela, l’analyse comparative et l’évaluation de nos activités sont essentielles pour procéder à des comparaisons équitables  et à l’amélioration de nos pratiques de développement durable. Sanscela, il est difficile d’évaluer le véritable impact de nos activités ou d’identifier les domaines à améliorer. L’introduction de KPI communs alignés sur des réglementations telles que la CSRD permet d’améliorer la cohérence des rapports, favorisant ainsi l’apprentissage et l’amélioration continus.

Même si nous ne prétendons pas détenir toutes les réponses, nous savons qu’une approche proactive et nuancée du développement durable est nécessaire pour préserver la santé de notre planète et de ses habitants. En tant que société pharmaceutique mondiale de taille moyenne présente dans 80 pays, nous comprenons l’importance de notre rôle et travaillons activement à intégrer les principes du développement durable dans tous les aspects de nos opérations, des activités commerciales à la R&D et aux processus de fabrication. Le développement durable ne peut pas être envisagé en silos, surtout pour une entreprise dont le portefeuille de R&D repose exclusivement sur l’innovation et les partenariats externes.

Alors que nous poursuivons la prochaine phase de croissance de notre entreprise, nous construisons notre portefeuille de R&D exclusivement grâce à l’innovation externe. Nous devons faire coïncider nos priorités en matière de partenariat et de développement durable pour continuer à prendre les bonnes décisions, dans nos partenariats existants et nouveaux. En abordant la question du développement durable avec nos futurs partenaires, nous serons à même d’identifier des objectifs communs et des opportunités pour nous améliorer et renforcer notre impact, aux côtés d’acteurs qui partagent notre vision. Nos équipes recherchent également d’autres moyens de promouvoir les objectifs de développement durable dans l’ensemble des écosystèmes d’innovation. Nous sommes fiers de contribuer à travers diversesactions ; par exemple, l’inclusion de critères d’évaluation de la démarche de développement durable dans le concours « Golden Ticket » d’Ipsen à BioLabs France, et le partage, par le biais du mentorat de jeunes entreprises, d’idées et de réflexions pourintégrer le développement durable au cœur de la stratégie de l’entreprise pour améliorer son impact.

En adoptant une approche proactive du développement durable et un suivi de notre impact dans l’ensemble de nos opérations, nous nous donnons les moyens de créer un monde meilleur et plus sain.

Annonce des ventes pour le premier trimestre 2024

L’annonce des ventes du 1er trimestre 2024 a été publiée le 24 avril 2024 à 7h CET.

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Conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes

Une conférence téléphonique destinée aux investisseurs et aux analystes, comprenant une présentation et une session interactive de questions-réponses a eu lieu le 24 avril 2024 à 13h00 CET.

Intervenants de la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes

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Présentation des ventes et faits marquants du premier trimestre

La présentation sera partagée le 24 avril 2024, avant la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et aux analystes.

T1 2024 – présentation des ventes

À propos d’Ipsen

Nous sommes un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur la mise au point de médicaments innovants pour les patients dans trois domaines thérapeutiques : l’Oncologie, les Maladies Rares et les Neurosciences.

Notre portefeuille de produits en R&D s’appuie sur l’innovation externe et sur près de 100 ans d’expérience de développement au sein de hubs mondiaux aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni. Nos équipes, présentes dans plus de 40 pays, et nos partenariats à travers le monde nous permettent de proposer nos médicaments aux patients dans plus de 100 pays.

Ipsen est coté à Paris (Euronext : IPN) et aux Etats-Unis à travers un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé de niveau I. Pour plus d’informations, consultez ipsen.com

IPSEN EN BREF

Notre vision est d’être un groupe biopharmaceutique de taille moyenne leader au niveau mondial qui se concentre sur les médicaments transformateurs en oncologie, les maladies rares et les neurosciences.

Découvrez Ipsen en deux pages ; nos produits et chiffres clés, nos objectifs et notre stratégie.

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Si vous rencontrez des difficultés pour vous inscrire à la conférence téléphonique destinée aux investisseurs et analystes, veuillez nous écrire à l’adresse suivante : nicolas.bogler@ipsen.com

À soixante et onze ans, Gill, une mère et grand-mère dévouée du Nottinghamshire, adore passer du temps avec ses petits-enfants et jardiner. Elle a également une réelle passion pour son travail bénévole, visant à sensibiliser les gens à la maladie invisible et isolante avec laquelle elle vit depuis plus de vingt ans, appelée Cholangite Biliaire Primitive (CBP). 

La CBP est une maladie hépatique « cholestatique » auto-immune rare, dans laquelle l’organisme attaque et détruit progressivement les petites voies biliaires du foie. Si elle n’est pas correctement gérée, elle peut entraîner une accumulation de bile et de toxines, provoquant finalement des cicatrices au foie et pouvant entraîner une insuffisance hépatique.1,2 

Les symptômes de la CBP varient d’une personne à l’autre, mais comprennent généralement des démangeaisons sévères, de la fatigue, un brouillard cérébral, des maux d’estomac et des douleurs osseuses et articulaires. Ces symptômes peuvent être douloureux et perturbateurs, mais les personnes touchées peuvent paraître en bonne santé. En plus du fait que la progression de la maladie varie en termes de vitesse et de gravité, les personnes atteintes de CBP doivent souvent parcourir un long chemin jusqu’au diagnostic en étant souvent mal comprises par les médecins et parfois même par leurs amis et leur famille.

Gill a reçu un diagnostic de CBP à l’âge de 50 ans et était occupée à jongler entre son travail d’enseignante et l’éducation de ses trois adolescents. Elle est allée chez son médecin après avoir ressenti « d’atroces douleurs aux os et aux articulations », qu’elle a d’abord supposé être un tennis elbow. Le médecin a attribué ses symptômes à la ménopause. Un diagnostic de CBP a finalement été déterminé plusieurs années plus tard grâce à des analyses de sang recommandées par le médecin de Gill. Gill se souvient des paroles de son médecin : « Vous avez quelque chose dont je n’ai jamais entendu parler auparavant. Alors, vous et moi allons faire ce voyage ensemble. »

Bien que certains des symptômes de Gill se soient améliorés avec le traitement, elle a développé ce qu’elle appelle les « redoutables démangeaisons de la CBP ». Elle dit : « C’est tellement épouvantable que vous ne pouvez rien y faire. Vous avez des démangeaisons et vous grattez et vous frottez et cela ne change rien. C’est toujours là. C’est comme si des fourmis rampaient partout à l’intérieur de votre corps. Et cela peut empirer. »

Gill s’estime chanceuse d’avoir un médecin compréhensif et solidaire, ainsi qu’un spécialiste du foie très attentionné. Mais, comme beaucoup de personnes atteintes d’une maladie rare et mal comprise, son état la laisse seule et isolée. Heureusement pour Gill, avec le soutien de son mari, elle a pu trouver un réseau de soutien, appelé la Fondation CBP. «J’ai réalisé que je devais rencontrer d’autres personnes atteintes de CBP, ce qui allait être une chose difficile à faire. Et la raison pour laquelle je voulais rencontrer d’autres personnes vivant avec la CBP était qu’il est très difficile d’expliquer aux autres ce que l’on ressent. » 

Depuis qu’elle a rejoint le réseau il y a dix ans, Gill a « trouvé une famille » et a surmonté la solitude de la CBP. En collaborant avec la fondation, Gill joue un rôle essentiel dans la sensibilisation à la CBP, notamment en présentant la maladie aux professionnels de la santé. Gill n’arrive toujours pas à croire le nombre de médecins qui n’ont jamais entendu parler de la CBP auparavant. Elle espère que cette initiative aidera les personnes non diagnostiquées atteintes de CBP, en particulier les hommes qui passent souvent inaperçus (car la CBP touche principalement les femmes), à obtenir un diagnostic rapide et un traitement précoce.4 

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’elle espérait pour l’avenir de la CBP, Gill a répondu : « Mon espoir pour l’avenir est que les personnes atteintes de CBP puissent être diagnostiquées plus facilement, je veux que les gens la comprennent mieux… et bien sûr, qu’il y ai également un remède contre la CBP. Mais en attendant, que quelqu’un arrête mes démangeaisons. »

Apprenez-en davantage sur Gill et son histoire :

Références

  1. Younossi ZM, et al. 2019. Diagnosis and Management of Primary Biliary Cholangitis. Am J Gastroenterol. 114(1):48–63.
  2. European Association for the Study of the Liver. 2017. EASL Clinical Practice Guidelines: The diagnosis and management of patients with primary biliary cholangitis. J Hepatol. 67(1):145-172.
  3. European Association for the Study of the Liver. 2017. EASL Clinical Practice Guidelines: The diagnosis and management of patients with primary biliary cholangitis. J Hepatol. 67(1):145-172.
  4. Galoosian A, et al. 2020. Clinical updates in primary biliary cholangitis: trends, epidemiology, diagnostics, and new therapeutic approaches. J Clin Transl Hepatol. 8(1), pp. 49-60.

Sabrina est une amoureuse de la nature, mère et grand-mère, dont la vision de la vie est de faire en sorte que chaque instant compte. Sabrina vit avec une cholangite biliaire primitive (CBP), ce qui signifie que chaque jour est différent selon la gravité de ses symptômes, mais cela ne l’empêche pas de faire les choses qu’elle aime le plus.

Sabrina aime passer du temps en famille et profiter du grand air. Ayant grandi dans l’État de Washington et fondé sa propre famille avec son mari Jason, l’endroit qu’elle appelle chez elle est une véritable source d’amour et d’adoration. Sabrina aime passer les week-ends en famille au camping, faire de la randonnée, faire des barbecues et à profiter de la beauté naturelle de l’endroit où elle a grandi – lorsqu’elle en a l’énergie, et en plus de son travail à temps plein et de ses responsabilités de mère et de grand-mère.

“Il faut que chaque instant compte », décrit Sabrina à propos de son ambition de vivre pleinement. «Je veux vivre la vie tant que je peux la vivre. Je veux vivre ces expériences avec ma famille. Je veux faire ces choses avec mes enfants et mes petits-enfants. Ne perdez pas espoir.”

La CBP est une maladie hépatique cholestatique auto-immune rare et progressive dans laquelle les voies biliaires du foie sont progressivement détruites. Les dommages aux voies biliaires peuvent inhiber la capacité du foie à débarrasser le corps des toxines et entraîner des cicatrices sur les tissus hépatiques, appelées cirrhose.1 Les symptômes qui affectent Sabrina au quotidien sont des démangeaisons sévères (prurit) et une fatigue débilitante. Chaque jour est différent, mais au cours d’une journée typique, Sabrina vit avec des symptômes qui ont tendance à être invisibles pour les autres.

“Cela peut être carrément horrible”, décrit Sabrina. «J’ai assez fréquemment des douleurs dans le quadrant supérieur droit. J’ai des démangeaisons. Cela peut arriver pendant la journée. Il n’y a pas de raisons.”

Sabrina rencontre également des difficultés quant à sa capacité personnelle à accéder aux soins alors qu’elle vit dans une zone rurale. Son hôpital local ne dispose pas de spécialistes de la CBP et Sabrina, comme de nombreuses autres personnes vivant avec la CBP, se retrouve souvent à informer les prestataires de soins de santé sur la maladie et à se défendre elle-même. Lorsque Sabrina doit consulter son hépatologue à Seattle, elle et son mari font un trajet de sept heures en voiture depuis chez elle. Se défendre implique de surveiller de près ses symptômes, notamment de vérifier quotidiennement sa tension artérielle.

La vie de Sabrina avec la CBP n’a pas été facile, mais elle a développé un système de soutien et s’est appuyée sur sa famille et ses proches. Trouver une communauté d’autres personnes, en particulier des femmes, vivant avec la CBP a été très important pour le parcours de Sabrina.

“J’ai rencontré tellement de personnes que j’aime beaucoup que je n’aurais jamais connues», partage Sabrina à propos de sa communauté d’autres personnes vivant avec la CBP. “Ils sont devenus une famille. “

Apprenez-en davantage sur Sabrina et écoutez son histoire :

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