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10 ans de progrès dans l’amélioration des standards de soin pour les patients vivant avec des troubles neurologiques handicapants.

La formation médicale continue est essentielle pour maintenir la qualité de la pratique clinique, car elle permet d’améliorer les résultats pour les patients. En tant que pionnier du traitement par la neurotoxine botulique de type A (BoNT-A) avec Dysport®, Ipsen a travaillé avec un comité de pilotage scientifique composé d’experts internationaux pour concevoir un réseau éducatif de haute qualité, du niveau des experts. Ce programme permet d’aider les médecins expérimentés à améliorer leur prise en charge des patients atteints de dystonie cervicale ou de spasticité focale recevant des injections de BoNT-A.

L’Ixcellence Network® est un programme éducatif international qui s’adresse aux médecins ayant déjà une certaine expérience de l’utilisation des injections de BoNT-A dans les domaines de la dystonie cervicale ou de la spasticité focale. La formation spécifique proposée vise à approfondir la compréhension de l’impact de la spasticité sur le patient, puis à adapter le traitement du patient en fonction de cette évaluation.

La valeur de ce programme, reconnu comme le seul programme éducatif dont les résultats ont été publiés1–3, est également soulignée au travers 7 abstracts présentés à des congrès de haut niveau tels que TOXINS et MDS (International Congress of Parkinson’s Disease and Movement Disorders).

Malgré l’interruption, durant la pandémie, du format en présentiel au profit d’un format virtuel, plus de 800 médecins très expérimentés ont déjà bénéficié du programme. Il est d’ailleurs considéré comme la formation la plus complète de ce type, diffusant les meilleures pratiques internationales pour améliorer les soins prodigués aux patients grâce à des modules allant de la définition et de l’évaluation des objectifs, à l’identification des muscles et aux techniques de guidage, en passant par la prise en charge des patients par une équipe multidisciplinaire.

Pour mieux comprendre l’impact de ce programme sur les praticiens, écoutez le Dr. Jorge Jacinto, consultant senior en médecine du sport, chef du département de neuro-réhabilitation pour adultes, chef de l’analyse du mouvement et de la marche et chef du département de toxine botulique pour adultes, des Cliniques Centro de Medicina de Reabilitao de Alcoito, Alcabideche, au Portugal – membre fondateur du comité directeur Ixcellence.

Le réseau Ixcellence Network® a amélioré les standards de soins pour des milliers de patients atteints de dystonie cervicale et de parésie spastique, traités par des injections de BoNT-A. Son originalité est de réunir des spécialistes en neurologie et en réadaptation et d’offrir des possibilités d’échanges et de mise en réseau. L’implication des experts du comité de pilotage en matière de dystonie cervicale et de parésie spastique et le partage de l’expérience d’apprentissage ont donné naissance à de nouvelles idées pour développer davantage les cours proposés. Nous nous réjouissons d’entamer une nouvelle décennie de soutien à l’apprentissage, toujours avec un enseignement agile et de haute qualité.

Les perspectives de l’Ixcellence Network® sont prometteuses. Le réseau continue à prendre de l’ampleur, et nous sommes fiers de notre engagement envers l’industrie pour aider à former les spécialistes du futur qui assureront une prise en charge optimale des patients. Le réseau est un programme de formation à l’échelle mondiale, organisé par l’intermédiaire de nos départements médicaux locaux. Si vous souhaitez en savoir plus sur le réseau, n’hésitez pas à contacter le Medical Science Liaison (MSL) d’Ipsen de votre région.

Par Hamzah Baig, Directeur sénior, responsable mondial des affaires médicales en Neurosciences d’Ipsen.

Références

  1. Fheodoroff K, et al. Ixcellence Network®: an international educational network to improve current practice in the management of cervical dystonia or spastic paresis by botulinum toxin injection. Funct Neurol. 2017; 32(2): 103–110
  2. Colosimo C, et al. Management of Spastic Paresis and Cervical Dystonia: Access to Therapeutic Interventions Through and International Program of Practical Courses. Clin Ther. 2019; 41(11): 2321–2330
  3. Chung T, et al. Adult Cervical Dystonia and Spastic Paresis: Results From the INPUT (INjection Practice, Usage and Training) Survey. Front Neurol. 2020; 11:570671

J’ai été honorée d’être invitée à relever le défi de vivre durant une journée le quotidien d’un patient atteint de FOP (« A Life in a Day of a patient with FOP ») – mais tout aussi nerveuse. Cette expérience consistait à simuler le quotidien d’une personne atteinte de fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP), le temps d’une journée. La FOP est une maladie invalidante et ultra-rare dans laquelle de la matière osseuse se forme à l’extérieur du squelette, dans les muscles, les tendons et les ligaments1, ce qui peut être une réponse aux poussées, souvent provoquées par un traumatisme comme une chute ou une injection intramusculaire2. Cette formation osseuse bloque les articulations et provoque une perte progressive de la mobilité au fil du temps3,4. Chronique et évolutive, elle a un impact énorme sur le quotidien de ceux qu’elle affecte3,4…comme j’allais bientôt le constater.

L’approche centrée sur les patients est un mantra pour de nombreuses entreprises, mais chez Ipsen, les patients sont véritablement au cœur de toutes nos actions et décisions. Nous travaillons à leurs côtés. Nous travaillons dur pour comprendre les défis auxquels ils sont confrontés, pour améliorer notre façon de faire. Notre partenariat avec The Method, une entreprise qui encourage une pensée et un comportement centrés sur le patient au moyen d’expériences immersives, a permis aux collaborateurs d’Ipsen comme moi d’avoir un aperçu a minima du quotidien d’une personne atteinte d’une maladie ultra-rare.

Présentation de l’expérience

L’expérience immersive se basait sur une application qui proposait régulièrement des défis interactifs, des jeux de rôle en direct et des aides pour simuler les défis physiques que rencontrent les personnes vivant avec la FOP.

La journée a commencé lorsque l’application m’a lancé le premier défi, à 7h du matin. J’ai reçu des instructions pour enfiler des vêtements innovants qui ont servi à restreindre mes mouvements durant la journée. Les organisateurs ont même réussi à simuler un gonflement au niveau de ma jambe, signe d’une poussée potentielle, à l’aide d’un ballon en mousse et de straps.

Au cours des 12 heures suivantes, j’ai régulièrement reçu des instructions pour m’aider à expérimenter ce que pourrait être mon quotidien avec la FOP — et pour me faire réfléchir à la façon dont je ferais face, en sachant que ma mobilité pourrait devenir de plus en plus restreinte au fil du temps.

L’expérience était totalement immersive. 

Chaque aspect de ma vie a été impacté : m’habiller, manger, me déplacer, taper sur un clavier, aller aux toilettes. Je n’aurais jamais pu anticiper à quel point ces tâches du quotidien seraient difficiles. Il existe une réelle différence entre lire ou entendre parler de l’impact de la maladie sur les patients, et tenter de vivre comme un patient.

Les difficultés rencontrées allaient bien au-delà des défis physiques… J’ai dû tenir compte de l’impact de la maladie sur mes amis et ma famille, ma carrière et mon état émotionnel. Je vivais avec l’angoisse de tomber et de me blesser, et de perdre davantage ma mobilité. J’ai dû m’adapter à la façon dont les autres (y compris mes collègues) me percevaient et percevaient ma maladie. J’ai également participé à des jeux de rôle interactifs consistant à évaluer les adaptations nécessaires dans ma maison pour m’aider à y vivre alors que ma mobilité se détériorait. Lors d’une conversation téléphonique difficile, un employeur fictif a remis en question mes capacités, et une conversation au sein d’un groupe de soutien aux patients m’a fait réaliser tout ce à quoi je devrais réfléchir pour la suite, à mesure que mon état de santé évoluerait.

Bien que ma journée n’ait duré que 12 heures, j’ai réellement eu l’impression de vivre une vie en un jour. J’ai été transportée dans une vie de problèmes et de défis, qui m’ont touchée d’une manière que je n’aurais pas pu imaginer. J’étais épuisée par le flot incessant d’instructions que je recevais de l’application. Et même si ce n’est rien comparé à la réalité des patients atteints d’une telle maladie, l’expérience m’a donné un aperçu intense des défis physiques, sociaux et émotionnels qui font partie du quotidien des personnes vivant avec la FOP.

Le jour de l’expérience, je me trouvais avec toute ma famille dans le petit village où j’avais grandi et où beaucoup me connaissaient depuis l’enfance. Les organisateurs de l’expérience m’avaient donné des dés dans le cadre du défi, que j’ai dû lancer tout au long de la journée pour déterminer la gravité des incidents que j’ai vécus, notamment le résultat de l’examen dentaire ou la gravité d’une chute. Le compte à rebours des nouvelles et le fait de devoir attendre dans la journée pour découvrir l’impact d’un incident m’ont fait comprendre que cette maladie est subjective dans la façon dont elle prend le dessus sur le corps des personnes qu’elle affecte.

Un autre défi consistait à me nourrir avec une cuillère télescopique. Cela me semblait faisable au début, mais à cause de mouvements articulaires limités au niveau des deux bras et — à cette heure tardive de la journée — de mon incapacité à me pencher au niveau de la taille et à m’asseoir, la cuillère m’était inutile. Le fait de devoir porter un bavoir stérile et de finalement abandonner pour être nourrie par mon fils fut une expérience frustrante et démotivante. Manger n’était plus un plaisir.

Lors d’un autre jeu de rôle, j’ai échangé avec un membre d’un groupe de patients atteint de FOP, notamment sur les nombreux symptômes que je ressentais, y compris la sensation que ma mâchoire était verrouillée. Il me parlait comme si j’étais moi-même une patiente, et j’ai trouvé très difficile de le « rejoindre » dans ses propos, sachant que tous les problèmes que je rencontrais étaient seulement temporaires. Son humour et sa gentillesse m’ont beaucoup touchée et m’émeuvent encore.

Les défis que l’on m’a attribués ont eu un impact énorme, non seulement sur moi, mais aussi sur ma famille et sur les gens que j’ai rencontrés pendant la journée. Ma mère a été bouleversée et profondément affectée. Elle a fait exactement ce que l’on n’est pas censé faire… Elle s’est sentie désolée pour moi toute la journée, a répondu à ma place, m’a enlevé toute possibilité de choix, et ne m’a pas laissée agir par moi-même. Il m’a semblé tout aussi intéressant d’observer et d’apprendre des réactions de ceux qui m’entouraient, que d’observer les miennes.

Cette expérience a été viscérale pour moi et incroyablement émouvante. Je suis reconnaissante d’avoir eu l’occasion de découvrir, d’une certaine manière, ce que les patients atteints de FOP vivent au quotidien. Je l’ai vécue comme un privilège, et c’était le cas. J’ai reçu une leçon d’humilité, à la fois effrayante et révélatrice. Surtout, cette expérience était une occasion forte de sensibiliser les autres.

J’ai souhaité partager mon expérience pour communiquer sur l’impact qu’elle a eu sur moi et l’effet potentiel qu’elle pourrait avoir sur les autres. D’après les données actuelles, seules 900 personnes dans le monde comprennent vraiment ce que c’est que de vivre avec la FOP5.Le fait d’entrevoir, le temps d’une journée, les défis qu’elles rencontrent quotidiennement m’a rappelé quels sont les enjeux. Nous mettre à la place de ceux que nous soutenons est non seulement inspirant et motivant, mais également fondamental pour nous assurer d’être prêts à tenir la promesse d’Ipsen : Focus. Ensemble. Pour les patients et la société.

J’encourage tout un chacun à se mettre à la place des patients atteints de FOP. Ce n’est qu’alors que nous pourrons vraiment comprendre et mesurer les défis auxquels ils sont confrontés.

Par Abbie Pound, Directrice de la Culture et de l’Engagement, Ambassadrice de l’approche centrée sur les patients et Ambassadrice de la RSE, UK & Ireland Global Hub, Ipsen

En octobre 2021, Ipsen a pris des engagements ambitieux pour lutter contre le changement climatique. Aujourd’hui, nous annonçons que les objectifs climatiques d’Ipsen ont été approuvés par l’initiative Science Based Targets (SBTi). Cette validation confirme que notre objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est conforme à une trajectoire alignée sur 1,5°C, l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris.

L’initiative Science Based Targets est une collaboration entre le CDP, le Pacte mondial des Nations Unies, le World Resources Institute (WRI) et le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui définit et promeut les meilleures pratiques en matière de fixation d’objectifs basés sur la science. Le SBTi est considéré comme l’autorité mondiale pour l’évaluation indépendante et la validation d’objectifs scientifiques.

Ipsen est membre de la campagne « Business Ambition pour 1,5°C » qui engage Ipsen à décarboniser en suivant une trajectoire basée sur la science. La validation du SBTi est une étape essentielle pour démontrer que nos objectifs sont réellement fondés sur la science.  Toutefois, ce sont nos actions qui sont la meilleure démonstration de notre engagement.

« Nos objectifs climatiques font partie de notre engagement à générer un impact sociétal positif. Je me suis exprimé à de nombreuses reprises sur la nécessité d’intensifier nos efforts pour relever le défi climatique, qui est l’un des plus importants de notre époque. Notre approche environnementale est pleinement intégrée à notre stratégie : Focus. Ensemble. Pour les patients et la société, » affirme David Loew, Directeur Général d’Ipsen. « L’approbation du SBTi démontre notre engagement à agir de manière significative et à avoir un impact positif pour les générations futures. »

Découvrez les commentaires du Directeur général d’Ipsen David Loew sur l’accord d’acquisition d’Epizyme.

L’International Liver Congress (ILC)1 est un événement clé à l’occasion duquel les professionnels se réunissent pour discuter de la prise en charge des pathologies du foie et des efforts de recherche sur ces maladies. Après plusieurs éditions virtuelles, il était particulièrement appréciable de pouvoir interagir, discuter et débattre en présentiel cette année.

L’un des principaux sujets de mes travaux cliniques et universitaires est la cholangite biliaire primitive (PBC), une maladie du foie dite « rare » qui représente un fardeau considérable pour les patients, avec notamment un risque constant de développer une cirrhose. La PBC est une pathologie moins fréquente que de nombreuses autres maladies du foie (elle concerne une femme de plus de 40 ans sur 1 000)2. Des congrès internationaux dynamiques tels que l’ILC nous permettent donc de sensibiliser les professionnels n’ayant pas de connaissances spécialisées sur le diagnostic, la prise en charge et la surveillance de cette maladie.

Le symposium « Current challenges in Primary Biliary Cholangitis: Debating the care odyssey », parrainé par divers acteurs de l’industrie, était une belle opportunité d’échanger, de s’informer et de diffuser des connaissances sur la PBC. Cet événement a permis de mettre en lumière différentes facettes de la PBC vis-à-vis des cliniciens et patients. J’ai été invité par Ipsen avec deux collègues également experts de la PBC, les Professeurs Cynthia Levy (États-Unis) et David Jones (Royaume-Uni), pour débattre sur la question de savoir si le diagnostic tardif de la PBC représente le plus grand défi de cette pathologie. Nous partagions tous le même point de vue, s’agissant notamment d’améliorer la qualité des soins des patients atteints de PBC en identifiant les aspects de la maladie qui ont un impact sur leur qualité de vie.

Il est clairement ressorti des discussions qu’un diagnostic rapide est la clé d’une prise en charge efficace de la PBC, d’autant plus que la maladie peut progresser jusqu’à un point où la réponse au traitement devient moins probable. Néanmoins, il a également été évoqué, parmi les contre-arguments, que le diagnostic ne représentait pas le seul besoin non satisfait dans la PBC. En l’absence de traitements efficaces permettant de modifier l’évolution de la maladie tout en traitant les symptômes, la prise en charge de cette maladie peut être difficile. La PBC doit être correctement diagnostiquée à un stade précoce, toutefois la réussite du diagnostic ne doit pas occulter la nécessité d’un traitement efficace chez les patients à haut risque déjà identifiés. En outre, le contrôle des symptômes et la qualité de vie sont deux aspects tout aussi importants qui devraient être pris en compte dans la mise au point de nouveaux traitements ainsi que la prise de décisions relatives à la prise en charge.

Le débat s’est orienté vers de nombreux aspects cliniques des soins des patients atteints de PBC. La prise en charge de la PBC est de plus en plus dynamique ; de nouvelles innovations pharmacologiques sont en cours développement, et notre pratique doit s’adapter à ces changements3–5. L’ILC est une excellente occasion d’ouvrir le dialogue avec les cliniciens du monde entier à ce sujet. Grâce à ces échanges, nous continuons à nous rapprocher de l’objectif d’apporter les meilleurs soins à chaque patient, quel que soit l’endroit où il vit.

La PBC et les maladies hépatiques de type cholestase qui sont associées ont été d’importants sujets de discussion tout au long du congrès, avec diverses présentations de travaux de recherche sur les composantes inflammatoires et cholestatiques de cette maladie, des outils d’évaluation de la qualité de vie spécifiques à la PBC et des pratiques de reporting de données sur les soins basées sur la population de patients. D’autres sujets essentiels ont été abordés, comme les cibles de traitement et les méthodes que nous pouvons adopter pour fournir un traitement personnalisé aux patients atteints de cette maladie hépatique auto-immune chronique, tout au long de leur vie. L’identification des patients à haut risque, ayant eu une réponse insuffisante au traitement de référence et qui auront besoin d’un traitement de deuxième ligne ultérieurement, reste également un défi. Enfin, le sujet controversé du syndrome de chevauchement reste un thème de discussion central dans la PBC. Nous espérons néanmoins que lorsque nous serons mieux en mesure de traiter les patients atteints de PBC avec des thérapies plus efficaces, plus tôt dans leur maladie, ils seront moins nombreux à présenter des caractéristiques de chevauchement dans l’évolution de leur maladie.

Nous entrons dans une nouvelle ère, où une meilleure compréhension de la maladie, en parallèle des avancées thérapeutiques, nous permettra de proposer des interventions plus pertinentes aux patients atteints de PBC.

Prof. Gideon Hirschfield

Université de Toronto, Canada

  1. International Liver Congress 2022. https://easl.eu/event/international-liver-congress-2022/. Accessed August 2022.
  2. Hirschfield GM et al J Hepatol 2017;67:145–172
  3. Lindor KD et al Hepatology 2022;75:1012–1013
  4. Louie JS et al Clinical Liver Disease 2020;15:100–104
  5. Benedetta T et al J Autoimmunity 2019;105

Découvrez les commentaires du Directeur général d’Ipsen David Loew sur les résultats du Groupe au premier semestre 2022.

Les affaires médicales jouent un rôle central chez Ipsen. Notre stratégie est axée sur la collaboration pour servir au mieux les patients et la société, dans nos trois domaines clés : l’oncologie, les maladies rares et les neurosciences. Le transfert de connaissances vers et depuis l’organisation des affaires médicales de toute société pharmaceutique est essentiel pour permettre à cette dernière de concevoir des solutions significatives pour les patients vivant avec des besoins très spécifiques et des maladies pour lesquelles la prise en charge est insuffisante.

Rouage essentiel d’un acteur mondial de taille moyenne de l’industrie pharmaceutique, l’organisation médicale d’Ipsen s’appuie sur l’expertise médicale ainsi qu’une approche proactive et numérique pour faire une différence concrète dans la vie des patients et améliorer l’expérience des professionnels de santé.

En plaçant les patients et les insights basés sur les données au cœur de notre mission, nous avons relevé le défi de transformer notre organisation médicale à l’été 2020. Deux ans plus tard, nous analysons ses premiers résultats dans la revue Pharmaceutical Medicines.

Poser le bon diagnostic

L’organisation médicale a toujours été au cœur de la prise de décision en interne chez Ipsen. Pourtant, pour s’adapter aux progrès de notre branche et prendre part à l’explosion des connaissances, nous devions aller au-delà de ce rôle ; servir de moteur stratégique d’innovation et de création de valeur, avec l’appui d’autres fonctions clés telles que la R&D et les ventes. Tout au long du processus de transformation, nous nous sommes efforcés de puiser dans l’intelligence collective de notre entreprise et des parties prenantes externes, en plaçant la collaboration au cœur de nos solutions.

C’était en quelque sorte notre « diagnostic », afin de déterminer la meilleure méthode à suivre pour opérer la transformation nécessaire. Il a guidé notre stratégie, et nous a aidés à nous focaliser sur l’amélioration de l’état de santé et de la qualité de vie des patients, tout au long de leur parcours de soin.

Trouver le bon remède

Imaginez qu’un oncologue, avec plus de dix ans d’expérience pratique, tente d’établir le traitement d’un patient atteint d’une tumeur solide. Plusieurs années auparavant, lors de sa formation, les options auraient été limitées. De nos jours, il existe des thérapies ciblées, des chimiothérapies traditionnelles, des thérapies géniques ex-vivo et in-vivo, et de nombreuses thérapies combinées à venir ; auxquelles s’ajoute une multitude d’essais cliniques en cours. Chaque option pourrait potentiellement représenter un choix plus efficace pour le patient. Cependant, se tenir au courant du moindre élément de donnée disponible en oncologie est irréaliste compte tenu des volumes de données existants, même pour les leaders d’opinion les mieux formés qui travaillent dans les plus grands centres d’excellence à travers le monde.

C’est la raison pour laquelle les Affaires médicales ainsi que les fonctions Sécurité des patients et Affaires Patients peuvent jouer un rôle essentiel pour assurer une prise en charge optimale des maladies. En somme, la fonction médicale se situe au croisement entre les patients, les médecins et les insights basés sur les données. Sa mission principale consiste à donner constamment un sens à la science et aux nouvelles données, afin de les traduire en insights. Ensuite, elle exploite ces insights pour fournir des informations sur les produits, apporter un enseignement médical aux professionnels de santé et transférer les connaissances vers l’entreprise et les parties prenantes externes afin d’éclairer la prise de décision.

Ainsi, notre stratégie de transformation de l’organisation médicale d’Ipsen a consisté à créer un écosystème médical collaboratif alimenté par la science, les données et les connaissances, et qui favorise le transfert des connaissances au sein et à l’extérieur de l’entreprise.

Générer des résultats positifs

Deux ans après le début de notre parcours de transformation, je suis fier de dire que nous avons déjà observé un certain nombre de résultats positifs. Notre approche axée sur les données s’est avérée efficace pour favoriser le développement individuel et les connaissances collectives. Nous avons posé les bases d’une architecture de données commune et avons commencé à intégrer ces connaissances axées sur les données dans nos décisions stratégiques. Nous travaillons par exemple avec des associations de patients comme l’International Kidney Cancer Coalition (IKCC) pour encourager la collaboration entre les médecins et les patients dans leurs décisions de traitement, en soulignant l’importance de considérer la qualité de vie avec une survie prolongée.

En parallèle, Ipsen conduit actuellement plusieurs études ambitieuses dont l’impact scientifique et médical sera significatif, en vue d’apporter de la valeur aux patients. Tandis que nous poursuivons notre parcours de transformation, une allocation intelligente des ressources, la collaboration et le développement continu de notre leadership régiront notre stratégie médicale pour l’avenir.

Nous restons déterminés à innover et à mettre en œuvre des stratégies audacieuses pour améliorer de manière concrète les résultats de santé, sous le leadership résolu de notre DG, David Loew, et en collaboration avec notre équipe de direction, ainsi qu’avec nos collègues médicaux et interfonctionnels au niveau central et dans nos pays.

La transformation médicale est devenue la réalité de notre façon de travailler au quotidien. Plus d’informations à ce sujet dans un article paru dans la revue Pharmaceutical Medicines.

Les affaires médicales jouent un rôle central chez Ipsen. Notre stratégie est axée sur la collaboration pour servir au mieux les patients et la société, dans nos trois domaines clés : l’oncologie, les maladies rares et les neurosciences. Le transfert de connaissances vers et depuis l’organisation des affaires médicales de toute société pharmaceutique est essentiel pour permettre à cette dernière de concevoir des solutions significatives pour les patients vivant avec des besoins très spécifiques et des maladies pour lesquelles la prise en charge est insuffisante.

Rouage essentiel d’un acteur mondial de taille moyenne de l’industrie pharmaceutique, l’organisation médicale d’Ipsen s’appuie sur l’expertise médicale ainsi qu’une approche proactive et numérique pour faire une différence concrète dans la vie des patients et améliorer l’expérience des professionnels de santé.

En plaçant les patients et les insights basés sur les données au cœur de notre mission, nous avons relevé le défi de transformer notre organisation médicale à l’été 2020. Deux ans plus tard, nous analysons ses premiers résultats dans la revue Pharmaceutical Medicines.

Poser le bon diagnostic

L’organisation médicale a toujours été au cœur de la prise de décision en interne chez Ipsen. Pourtant, pour s’adapter aux progrès de notre branche et prendre part à l’explosion des connaissances, nous devions aller au-delà de ce rôle ; servir de moteur stratégique d’innovation et de création de valeur, avec l’appui d’autres fonctions clés telles que la R&D et les ventes. Tout au long du processus de transformation, nous nous sommes efforcés de puiser dans l’intelligence collective de notre entreprise et des parties prenantes externes, en plaçant la collaboration au cœur de nos solutions.

C’était en quelque sorte notre « diagnostic », afin de déterminer la meilleure méthode à suivre pour opérer la transformation nécessaire. Il a guidé notre stratégie, et nous a aidés à nous focaliser sur l’amélioration de l’état de santé et de la qualité de vie des patients, tout au long de leur parcours de soin.

Trouver le bon remède

Imaginez qu’un oncologue, avec plus de dix ans d’expérience pratique, tente d’établir le traitement d’un patient atteint d’une tumeur solide. Plusieurs années auparavant, lors de sa formation, les options auraient été limitées. De nos jours, il existe des thérapies ciblées, des chimiothérapies traditionnelles, des thérapies géniques ex-vivo et in-vivo, et de nombreuses thérapies combinées à venir ; auxquelles s’ajoute une multitude d’essais cliniques en cours. Chaque option pourrait potentiellement représenter un choix plus efficace pour le patient. Cependant, se tenir au courant du moindre élément de donnée disponible en oncologie est irréaliste compte tenu des volumes de données existants, même pour les leaders d’opinion les mieux formés qui travaillent dans les plus grands centres d’excellence à travers le monde.

C’est la raison pour laquelle les Affaires médicales ainsi que les fonctions Sécurité des patients et Affaires Patients peuvent jouer un rôle essentiel pour assurer une prise en charge optimale des maladies. En somme, la fonction médicale se situe au croisement entre les patients, les médecins et les insights basés sur les données. Sa mission principale consiste à donner constamment un sens à la science et aux nouvelles données, afin de les traduire en insights. Ensuite, elle exploite ces insights pour fournir des informations sur les produits, apporter un enseignement médical aux professionnels de santé et transférer les connaissances vers l’entreprise et les parties prenantes externes afin d’éclairer la prise de décision.

Ainsi, notre stratégie de transformation de l’organisation médicale d’Ipsen a consisté à créer un écosystème médical collaboratif alimenté par la science, les données et les connaissances, et qui favorise le transfert des connaissances au sein et à l’extérieur de l’entreprise.

Générer des résultats positifs

Deux ans après le début de notre parcours de transformation, je suis fier de dire que nous avons déjà observé un certain nombre de résultats positifs. Notre approche axée sur les données s’est avérée efficace pour favoriser le développement individuel et les connaissances collectives. Nous avons posé les bases d’une architecture de données commune et avons commencé à intégrer ces connaissances axées sur les données dans nos décisions stratégiques. Nous travaillons par exemple avec des associations de patients comme l’International Kidney Cancer Coalition (IKCC) pour encourager la collaboration entre les médecins et les patients dans leurs décisions de traitement, en soulignant l’importance de considérer la qualité de vie avec une survie prolongée.

En parallèle, Ipsen conduit actuellement plusieurs études ambitieuses dont l’impact scientifique et médical sera significatif, en vue d’apporter de la valeur aux patients. Tandis que nous poursuivons notre parcours de transformation, une allocation intelligente des ressources, la collaboration et le développement continu de notre leadership régiront notre stratégie médicale pour l’avenir.

Nous restons déterminés à innover et à mettre en œuvre des stratégies audacieuses pour améliorer de manière concrète les résultats de santé, sous le leadership résolu de notre DG, David Loew, et en collaboration avec notre équipe de direction, ainsi qu’avec nos collègues médicaux et interfonctionnels au niveau central et dans nos pays.

La transformation médicale est devenue la réalité de notre façon de travailler au quotidien. Plus d’informations à ce sujet dans un article paru dans la revue Pharmaceutical Medicines.

Par Steven Hildemann, MD, PhD, Vice-président exécutif, Chief Medical Officer

La tragédie qui se déroule actuellement en Ukraine est profondément préoccupante, et nos pensées vont à toutes les personnes touchées. Comme de nombreuses entreprises, nous avons des équipes en Ukraine, et nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer leur sécurité.

Protéger les employés, servir les patients

Dès le début de l’invasion de l’Ukraine, Ipsen a réuni un comité de crise avec deux objectifs prioritaires : assurer la sécurité de nos employés et l’accès des patients aux traitements. A l’heure de cette publication, tous les membres de notre équipe et leurs familles en Ukraine sont en sécurité. Et avec nos partenaires, nous faisons de notre mieux pour limiter tout impact sur l’approvisionnement de nos médicaments et maintenir l’accès aux essais cliniques – essentiels pour de nombreux patients dans la région.

L’aide humanitaire

Au-delà de ces deux priorités essentielles, nous contribuons également à l’aide humanitaire apportée à la population ukrainienne par un don de 1,5 million d’euros, réparti entre deux organisations humanitaires.

Ipsen en Russie

En tant que société pharmaceutique, nous avons la responsabilité de maintenir l’accès des patients à nos traitements. Conformément à notre engagement continu au service des patients, nous continuerons à répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, quels que soient leur race, leur sexe, leur nationalité, leur appartenance ethnique, leur pays d’origine, leur langue ou leur religion.

Nous soutenons les sanctions mondiales et nous prendrons toutes les mesures pour nous y conformer. Nous avons suspendu plusieurs activités promotionnelles en Russie, notamment la publicité et la participation à des congrès non scientifiques. En outre, nous ne lancerons pas de nouveaux essais cliniques.

Alors que nous continuons à espérer une résolution pacifique de ce conflit, nos pensées et notre solidarité vont à toutes les personnes touchées par cette tragédie.

Dernière mise à jour : Le 29 Mars 2022

Aujourd’hui, nous élargissons la portée de notre engagement à offrir à chacun la possibilité de lire et de comprendre nos recherches. À partir de juillet 2022, nous publierons au minimum un résumé vulgarisé de 250 mots en marge de toutes les publications scientifiques parrainées par le Groupe et visant des études chez l’hommea.

Cette décision a été rendue publique lors de la réunion européenne de l’International Society of Medical Publication Professionals (ISMPP), parallèlement à notre constat que l’industrie n’utilise que trop rarement les résumés vulgarisés, avec une prévalence de 61 par million d’articles répertoriés sur PubMed (1).

Nous sommes convaincus que la généralisation des résumés vulgarisés rendra la science plus accessible et inclusive (2), élargissant ainsi notre engagement initial à publier nos articles de revues en accès libre. Depuis 2019, nous sommes la seule société pharmaceutique à tenir pleinement cet engagement, avec 150 publications dans des revues professionnelles accessibles gratuitement – et ce chiffre continuera d’augmenter.

Les lecteurs expriment régulièrement le souhait de lire des articles scientifiques pour s’instruire auprès d’une source fiable, ainsi que leur frustration face à son inaccessibilité. Par exemple, l’interprétation des résultats de notre recherche dans des termes simplifiés est apparue comme une priorité dans une enquête menée l’année dernière auprès de 103 organisations de patients dans le monde sur les différents moyens d’apporter de la valeur aux patients.

Les résumés vulgarisés traduisent des informations complexes dans le langage courant afin qu’elles puissent être comprises par tous les publics, y compris les patients, les associations de patients, les aidants, les professionnels de santé, les décideurs et ceux dont la langue maternelle est différente de la langue dans laquelle l’article est écrit.

Chez Ipsen, les équipes Patient Centricity et Global Medical Publications et Communications ont créé ensemble un processus de rédaction de résumés vulgarisés, qui comprend une revue par un panel de non-spécialistes. Le processus est en phase avec les premières recommandations publiées sur la rédaction de résumés vulgarisés de publications destinées aux revues médicales, sur lesquelles nous avons travaillé avec Open Pharma l’année dernière (2).

Enfin et surtout, les résumés vulgarisés contribuent à faciliter le dialogue entre les patients et leurs médecins, ce qui, en retour, peut générer de meilleurs résultats pour les patients. Par cette démarche, nous espérons encourager l’ensemble des acteurs de l’industrie à y recourir plus largement.

Si vous avez des questions ou souhaitez obtenir de plus amples informations sur notre engagement, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : GMPC@ipsen.com

aLorsque la politique de la revue autorise la publication de résumés vulgarisés

Références

  1. Gattrell W. et al. Prevalence and characteristics of plain language summaries indexed in PubMed. Présenté lors de la réunion virtuelle européenne de l’International Society of Medical Publication Professionals (ISMPP), les 25 et 26 janvier 2022.
  2. Curr Med Res Opin. 2021 Nov;37(11):2015-2016. doi: 1080/03007995.2021.1971185. Epub 2021 Oct 12.

Le 15 décembre 2021, Ipsen a été certifié ISO 37001 par Eurocompliance ; ISO 37001 est une norme internationale relative aux systèmes de management anti-corruption.

Cette certification reconnaît la robustesse et l’efficacité du système de management anti-corruption d’Ipsen, soutenu par un engagement fort de l’ensemble de l’organisation, permettant d’identifier, de contrôler et d’atténuer les risques de corruption et de pots-de-vin, et confirme notre engagement à lutter contre la corruption.