Vivre sereinement avec le cancer de la prostate

John raconte son quotidien avec le cancer de la prostate

John raconte son quotidien avec le cancer de la prostate

John raconte son quotidien avec le cancer de la prostate

Recevoir un diagnostic de cancer peut être accablant. Cependant, les effets du cancer de la prostate peuvent être nuancés pour les hommes qui en sont atteints. John, originaire du Royaume-Uni, était âgé d’une cinquantaine d’années lorsqu’il a appris qu’il était atteint d’un cancer de la prostate. Il a souhaité raconter son histoire pour encourager les hommes à consulter un médecin s’ils présentent des symptômes, et pour rassurer ceux qui pourraient être diagnostiqués de ce cancer.

Je pensais que les symptômes étaient ceux du « syndrome du vieil homme ».

« Il y a quelques années, j’allais de nombreuses fois aux toilettes la nuit pour uriner. Je sais que j’y allais beaucoup, parce que ma femme n’arrêtait pas de me dire que j’interrompais son sommeil ! Elle m’a demandé de consulter un médecin à ce sujet. Je pensais qu’il s’agissait simplement d’un symptôme qu’ont les hommes plus âgés – je l’ai appelé le « syndrome du vieil homme », mais il s’est avéré que quelque chose n’allait pas. J’ai la chance d’avoir des amis dont je me sens suffisamment proche pour parler de problèmes de santé. Un jour, j’ai raconté à l’un d’eux que je me levais 4 ou 5 fois par nuit pour uriner, en espérant qu’il me dirait la même chose. Mais il a confirmé ce que ma femme pensait : ce n’était pas normal et je devais aller consulter un médecin. »

La plupart des hommes atteints d’un cancer de la prostate au stade précoce ne présentent aucun signe ni symptôme.
Lorsque les symptômes apparaissent, le cancer a généralement commencé à se développer près de l’urètre ou à s’appuyer contre, ce qui génère des problèmes pour uriner, similaires à ceux de John. Le patient peut notamment ressentir des difficultés à uriner au début de la miction ou à vider sa vessie, avec un faible débit lors de la miction ; avoir la sensation que la vessie ne s’est pas vidée correctement ; éprouver le besoin d’uriner plus souvent que d’habitude, surtout la nuit ; et avoir soudainement besoin d’uriner. Bien que ces changements puissent souvent être le symptôme d’une hypertrophie de la prostate ou d’un autre problème de santé, il est toujours conseillé de se rendre chez un médecin généraliste pour se faire examiner.

J’envisageais le pire au début, mais je suis toujours là aujourd’hui !

« Je me suis donc rendu chez le médecin généraliste et, après un examen et des analyses de sang, j’ai été orienté vers un spécialiste qui m’a informé que j’avais un cancer. Les premières 24 heures qui ont suivi le diagnostic ont été terrifiantes, j’ai cru que j’allais mourir sur-le-champ. Vous redoutez le pire lorsque vous entendez le mot « cancer ». Mais ce n’est manifestement pas le cas, puisque je suis toujours là des années plus tard !

Malheureusement, il y a encore une forte stigmatisation liée au cancer de la prostate, qui va au-delà des problèmes physiques associés à ce cancer. Une étude datant de 2020 montre que de nombreuses personnes atteintes d’un cancer de la prostate se sentent stigmatisées et embarrassées. Certaines considèrent la maladie comme étant « émasculante », tandis que d’autres hésitent à en parler avec des amis ou des membres de leur famille en raison des conventions sociales qui imposent la discrétion sur ce genre de sujet. Il est essentiel de mettre un terme à la stigmatisation et la honte associées au cancer de la prostate pour que les hommes demandent et reçoivent un diagnostic le plus tôt possible, et se sentent soutenus pendant leur traitement.

J’encourage les hommes atteints d’un cancer de la prostate à s’appuyer sur un solide groupe de soutien.

« M’habituer à vivre avec le cancer a été un grand défi. J’ai été largement soutenu par ma famille et mes amis, ainsi que des groupes de soutien associatifs. Au début, j’étais très inquiet et secoué. J’ai apprécié de pouvoir parler avec d’autres personnes pour évacuer ces émotions. Il est important de pouvoir s’appuyer sur les autres lorsque l’on reçoit le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate. C’est aussi agréable de pouvoir parler avec ses amis et sa famille de sujets qui ne sont pas liés au cancer – des problèmes du quotidien.

« Je voulais partager mon expérience du quotidien avec un cancer de la prostate pour rassurer les hommes qui reçoivent un diagnostic : ce n’est pas forcément la fin du monde. Oui, il est normal de paniquer au début. Mais nous sommes bien entourés : par l’équipe soignante, les amis, la famille, les groupes de soutien, les organismes de bienfaisance. Et il existe de nombreuses solutions thérapeutiques pour traiter le cancer ou prolonger votre vie. »

Icône d'alerte

Quelques chiffres sur le cancer de la prostate

  • 1 homme sur 8 sera atteint d’un cancer de la prostate. Si vous avez plus de 50 ans, si vous êtes noir, ou si votre père ou votre frère ont eu un cancer de la prostate, vous êtes encore plus à risque de développer ce type de cancer.
  • Le cancer de la prostate ne met pas toujours la vie du patient en danger. Mais lorsque c’est le cas, plus tôt vous recevrez le diagnostic, plus vous aurez de chances de guérir.
  • Le cancer de la prostate est le 2e cancer le plus fréquent chez l’homme et le 4e cancer le plus fréquent parmi tous les cancers.
  • Plus de 1,4 million de nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués en 2020.
  • Les données montrent aujourd’hui que :
    • être en surpoids ou obèse AUGMENTE le risque de développer un cancer avancé de la prostate ;
    • être grand AUGMENTE le risque de développer un cancer de la prostate

 

[ii] https://prostatecanceruk.org/

[iii] https://www.wcrf.org/cancer-trends/prostate-cancer-statistics/

[iv] https://www.wcrf.org/cancer-trends/prostate-cancer-statistics/

[v] https://www.wcrf.org/diet-activity-and-cancer/risk-factors/obesity-weight-gain-and-cancer/

Dernières actualités