Notre engagement dans les maladies rares
94 % des maladies rares n’ont toujours pas de traitement. Aujourd’hui, nos équipes dédiées aux maladies rares sont plus que jamais déterminées à y remédier. Fort de notre expertise scientifique et de notre présence mondiale, nous nous appuyons sur une solide stratégie d’innovation externe et des essais cliniques pionniers à l’échelle mondiale pour développer des thérapies transformatrices pour les maladies rares.
Écouter les personnes atteintes de maladies rares
Centrés sur la prise en charge des patients, nous nous efforçons de comprendre les défis auxquels les personnes qui vivent avec des maladies rares font face. Nous apprenons de leurs expériences et intégrons leurs éclairages tout au long du processus de développement. Cette approche nous a permis d’accélérer notre dynamique pour la mise au point de traitements pour les maladies et les troubles osseux extrêmement rares, les maladies rares du foie et les troubles de la croissance.
Des paradigmes de traitement complexes
En 2023, Ipsen communiquera sur les données d’un essai clinique de Phase III qui sont critiques pour le traitement de la cholangite biliaire primitive (CBP), une maladie auto-immune du foie, et la prise en charge de ses symptômes invalidants.
Des problématiques uniques qui exigent des solutions uniques
En 2023, nous avons intégré à notre portefeuille maladies rares des traitements prometteurs et des actifs expérimentaux pour des maladies rares du foie chez l’enfant et l’adulte.
Une lutte permanente pour répondre aux besoins des patients
94 % des maladies rares n’ont toujours pas de traitement approuvé.
Rare, mais pas Seul.e
350 à 400 millions de personnes sont touchées par 7 000 maladies rares dans le monde.
Innover pour les patients atteints de maladies rares
Notre portefeuille de produits au stade de développement clinique dans les maladies rares a plus que doublé depuis 2020.
Des travaux pionniers dans les maladies rares
Au cœur de sa stratégie, Ipsen se concentre depuis de nombreuses années sur le développement de traitements transformateurs pour les patients atteints de maladies rares.
Troubles osseux
La FOP provoque une formation osseuse anormale continue et permanente dans les tissus mous et conjonctifs, comme les muscles, les tendons et les ligaments. Ce processus est également connu sous le nom d’ossification hétérotopique ou OH. Il s’agit d’une maladie génétique ultra-rare, caractérisée par des poussées inflammatoires qui commencent dès l’enfance. L’OH est irréversible et entraîne de graves limitations fonctionnelles de la mobilité, une invalidité progressive et cumulative ainsi qu’une diminution de l’espérance de vie. La maladie est diagnostiquée en moyenne à l’âge de 5 ans et l’espérance de vie médiane est de 56 ans. Environ 900 personnes dans le monde vivent avec la FOP. Ipsen exploite de nouveaux mécanismes d’action avec le développement de deux actifs expérimentaux pour potentiellement apporter des traitements transformateurs aux personnes atteintes de FOP.
Troubles de la croissance
L’acromégalie est une maladie rare causée par une tumeur bénigne (non cancéreuse) de l’hypophyse, appelée adénome, qui provoque la production excessive d’hormone de croissance circulant dans le sang. Par conséquent, le corps fabrique davantage une autre hormone, le facteur de croissance insulino-mimétique recombinant (IGF-1). Normalement, l’IGF-1 fonctionne avec l’hormone de croissance pour contrôler la croissance de nombreux tissus de l’organisme. Lorsque la production d’IGF-1 et d’hormone de croissance est excessive, le corps peut subir une croissance anormale des os, du cartilage et d’autres tissus corporels. Outre les signes extérieurs tels que l’élargissement des mains, des pieds et du visage, ce trouble peut entraîner des problèmes de santé plus graves.
Le déficit en hormone de croissance chez l’enfant (PGHD) et le déficit en hormone de croissance chez l’adulte (AGHD) surviennent lorsque le corps est incapable de produire suffisamment d’hormone de croissance ou de l’utiliser efficacement. L’hormone de croissance joue un rôle essentiel dans la croissance et le développement, notamment pour l’amélioration du métabolisme musculaire, la croissance des os et l’assimilation des graisses. Une sécrétion insuffisante d’hormone de croissance peut avoir un impact sur la croissance et les fonctions corporelles.
Le PGHD peut se déclarer dès la naissance ou se développer à n’importe quel moment au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Dans les deux cas, le PGHD peut être causé par :
- une tumeur dans et autour de l’hypophyse ;
- des dommages ou une anomalie au niveau de l’hypothalamus ;
- des dommages au niveau de l’hypophyse liés à une infection, une maladie vasculaire, un traumatisme crânien grave ou une radiothérapie.
Les dommages de l’hypophyse peuvent affecter la production d’une ou plusieurs hormones, y compris l’hormone de croissance.
Le syndrome de Turner est une maladie génétique qui survient lorsque l’un des deux chromosomes X chez la fille est absent ou incomplet. La caractéristique la plus courante du syndrome de Turner est la petite taille, qui affecte presque toutes les filles atteintes de ce syndrome. En effet, le chromosome X manquant ou incomplet contient un gène qui contribue à atteindre une taille normale. De la naissance à l’adolescence, les filles atteintes du syndrome de Turner grandissent plus lentement que les enfants non atteints. La taille moyenne adulte des femmes atteintes du syndrome de Turner est de l’ordre de 145 cm, tandis que les femmes non affectées mesurent en moyenne environ 165 cm.
L’insuffisance rénale chronique est une maladie rare qui cause la perte de la fonction rénale sur une période allant de plusieurs mois à plusieurs années. La plupart des jeunes atteints d’insuffisance rénale chronique produisent autant d’hormone de croissance que n’importe quelle personne de leur âge, mais leurs reins n’éliminent pas suffisamment les déchets présents dans le sang. À cause de ces déchets non évacués, le corps ne parvient pas à utiliser efficacement les hormones de croissance. En règle générale, l’hormone de croissance signale au facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-1) de se déplacer vers les muscles, les organes et les os, indique aux os de se développer et aide à améliorer le métabolisme musculaire. À cause de l’insuffisance rénale chronique, l’hormone de croissance et l’IGF ne fonctionnent pas correctement ensemble. Cela peut entraîner un retard ou un arrêt de la croissance, ainsi que des troubles du développement des muscles, des organes et des os.
Le déficit primaire sévère en IGF-1 (SPIGFD) survient chez l’enfant lorsque le facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-1), une hormone naturelle essentielle pour favoriser la croissance de l’enfant, est produite en quantité insuffisante. Il est possible que des taux faibles d’IGF-1, en présence de taux d’hormone de croissance normaux voire élevés, expliquent pourquoi les enfants atteints sont plus petits que presque tous les autres enfants du même âge et du même sexe.
La puberté centrale précoce (PCC) survient lorsqu’un enfant devient un jeune adulte à un âge précoce inhabituel, car ses glandes de croissance et d’hormones sexuelles commencent à fonctionner tôt. La puberté centrale précoce peut être causée par des tumeurs au niveau du système nerveux central et d’autres troubles du système nerveux central. Cependant, un grand nombre de cas de puberté centrale précoce sont d’origine inconnue, en particulier chez les femmes. Les chercheurs commencent à identifier des causes génétiques rares dans certains cas.
Maladies rares du foie
La CIFP est une maladie héréditaire rare chez l’enfant dans laquelle l’organisme est incapable d’évacuer la bile du foie même si les grandes voies biliaires sont ouvertes (cholestase). L’accumulation d’acides biliaires qui en résulte dans les cellules du foie provoque une maladie du foie et des symptômes hépatiques. L’incidence estimée de la CIFP est de 1 cas sur 100 000 naissances. Le symptôme le plus invalidant de la CIFP est le prurit (démangeaisons), qui peut atteindre un stade si grave qu’il entraîne une mutilation de la peau, une perte de sommeil, de l’irritabilité, un déficit de l’attention et une altération des performances scolaires. Jusqu’à 80 % des patients atteints de CIFP souffrent de prurit sévère.
Les essais cliniques d’Ipsen dans les maladies rares
Nous travaillons sans relâche pour amener de nouveaux traitements au stade d’essai clinique et ainsi répondre aux besoins médicaux non satisfaits des patients.
Notre portefeuille de produits en R&D
Aux côtés de partenaires qui partagent notre vision, nous mettons tout en œuvre pour améliorer le quotidien des patients et de leurs aidants. Nos équipes s’emploient jour après jour à apporter les meilleures options de traitement possibles aux patients qui en ont le plus besoin.